[EN IMAGES] Il y a 170 ans : l’arrivée des premiers indiens en Guadeloupe

En présence de Guy Losbar, le président du Conseil départemental, Jean-Claude Nelson, le vice-président du Conseil régional, Harry Durimel, le maire de la Ville de Pointe-à-Pitre et Gérard Pétapermal, le Président du Comité du Premier jour, les différentes personnalités ont inauguré cette stèle qui servira dorénavant à mettre un peu davantage en avant ce pan de la culture guadeloupéenne.

« Respect pour les Indiens »

Gérard Pétapermal, président du Comité du Premier jour explique que ces travailleurs ont œuvré pour un changement dans l’héritage guadeloupéen.

C'est très important de donner de la visibilité à la culture, à ce que tous ces travailleurs ont porté comme héritage dans la culture guadeloupéenne. Une transformation, tant dans la philosophie, dans les idées, dans les mœurs, dans les habitudes, dans l'alimentation, dans le langage. Ils ont porté leur contribution au vivre-ensemble. Il y a eu le 150ème anniversaire en 2004. 20 ans après, on célèbre le le 170ème. Avant les 150 ans, on n'a jamais parlé de cette histoire. Donc c'est depuis les 150ᵉ anniversaire qu'il y a une visibilité. Et on essaie de maintenir cette flamme. Ça fait partie du patrimoine Guadeloupéen. 42 000 personnes arrivant sur une île, forcément, ça laisse des traces. Il y a un « lyannaj » qui se fait dans la population de part et d'autre, un échange culturel pour arriver à une vie au sein de la communauté G-guadeloupéenne dans son ensemble.

Pour Ary Chalus, le président de Région Guadeloupe, ce 170ème anniversaire « est un moment de chargé d'émotion, de symboles ».

Quand on voit comment la communauté indienne de Guadeloupe a su préserver ses traits caractéristiques de ses origines, de sa culture, de son histoire. Je suis en admiration devant cette contribution déterminante à la culture guadeloupéenne. Ce parcours, parti de la déportation jusqu'à cette contribution déterminante à notre culture syncrétique avec ses apports d'Afrique, d'Inde, d'Europe, des Caraïbes. Je suis juste admiratif de la faculté des hommes à préserver ça malgré l'oppression, malgré le mépris, malgré les humiliations. Respect pour les Indiens.

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