Des affrontements à Cayenne au premier jour de la visite d'Emmanuel Macron
Cinq personnes ont été interpellées, deux policiers du commissariat de Cayenne et un gendarme mobile ont été blessés lors d’affrontements ce jeudi entre forces de l'ordre et membres du collectif Pou Lagwiyann Dékolé.
Au premier jour de la visite présidentielle, les policiers ont fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants, sur la place des Palmistes, après un rendez-vous manqué avec Emmanuel Macron. Les gendarmes mobiles sont venus en renfort dans le centre ville de Cayenne, où des jeunes encagoulés jetaient des cocktails Molotov et autres projectiles. Des poubelles ont été renversées et brûlées.Cinq personnes ont été interpellées, deux policiers du commissariat de Cayenne et un gendarme mobile ont été blessés. (Vidéo : source réseaux sociaux).
Manifestation dans le calme l'après-midi
Avant ces heurts, plus d'un millier de personnes avait défilé dans le calme pour réclamer le respect des accords signés avec le gouvernement en avril dernier. Des manifestants qui souhaitaient obtenir un entretien avec le président de la République. Selon l'AFP, l'Elysée aurait proposé une rencontre ce vendredi matin, mais les responsables du collectif auraient refusé. C'est à partir de là que la situation déjà tendue, est montée d'un cran. Depuis le calme semble être revenu sur place.
Le chef de l'Etat s'est rendu dans la journée à Maripasoula,où il a échangé avec la population, et prononcé une phrase qui a été maintes fois reprises "Je ne suis pas venu à Maripasoula faire des promesses de père Noël."
Ce vendredi Emmanuel Macron, qui a rencontré les élus hier soir, doit participer à la deuxième journée de la Conférence des Régions Ultrapériphériques, en présence du président de la commission Européenne, Jean-Claude Junker. Conférence qui se déroule au centre spatial de Kourou.