Vers une révision du financement des structures hospitalières en Outre-Mer ?

Ce jeudi 21 décembre s’est tenu la présentation des conclusions de la mission flash sur les coefficients géographiques appliqués aux établissements de santé de nos territoires.

À cette occasion, les élus ont mis en lumière des incohérences dans la méthode de calcul actuelle de cette aide calculée par la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), censée compenser les inégalités de dépense liées à l'éloignement.

Une baisse des aides pour les Antilles

Le dernier calcul, qui ignore la période de la crise sanitaire, aboutit notamment à une baisse pour les Antilles. Pour le député guadeloupéen Elie Califer, c'est la preuve qu'il faut une réforme globale du financement avec des aides dédiées pour prendre en compte nos spécificités.

Pour qu’un CHU soit rentable, il est dit qu’il faut 1 million de personnes. Avec un nombre d’habitants en dessous de 360 000 habitants, il n’est pas possible de tenir

Pour Elie Califer, il faudrait un assortiment de financement publics tels que la tarification à l'activité (T2A) ou encore la dotation globale de fonctionnement (DGF).

Avec un bon financement des hôpitaux, nous pourront attirer des médecins de renom qui pourraient travailler à la recherche et faire en sorte que les problématiques de santé soient prises en compte afin de trouver des réponses

Une nouvelle équipe ministérielle

Le député martiniquais Johnny Hajjar soutient qu’il faudra « recommencer le travail » qui a été fait précédemment avec la nouvelle équipe ministérielle.

Nous attendons de voir le ou la nouvelle ministre et espérons que les singularités de nos territoires d’outre-mer seront prises en compte

Johnny Hajjar soutient que « la connaissance de données n’a aucune valeur si en face il n’y a pas d'analyse ». 

À ÉCOUTER : Le reportage de Nicolas Ledain.