Vers un certificat sanitaire numérique pour voyager vers les Outre-mers ?
Dès le mois de mars, les compagnies aériennes vont expérimenter le résultat de test numérique à destination de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de la Réunion et de la Polynésie française. Tout cela grâce à l'application AOK, afin de fluidifier le trafic et éviter les tests falsifiés.
Garantir la santé des voyageurs tout en maintenant le trafic aérien, cela peut être un véritable casse-tête depuis la crise sanitaire. Alors que le passeport vaccinal est de plus en plus plébiscité pour les vols internationaux, la France pour l'instant y est opposée. Mais d'autres solutions sont envisagées pour renforcer les protocoles sanitaires, et cela passe notamment par une application : AOK.
Téléchargeable depuis votre smartphone, elle accueille les certificats sanitaires numériques. Les résultats du test PCR effectué en laboratoire dans les 72 h avant le départ arrivent directement sur le smartphone et il suffira au passager de montrer au personnel aéroportuaire le code-barre qui s'affiche sur son téléphone. Celui-ci sera scanné et cela permettra de vérifier rapidement que le voyageur peut prendre son vol.
Cette méthode est développée par les entreprises International SOS et SGS en partenariat avec la Chambre de commerce internationale.
L'intérêt d'une telle application est double : fluidifier le flux dans les aéroports et éviter les tests PCR falsifiés, alors que plusieurs d'entre eux ont déjà été signalés. Déjà testé à Roissy par certaines compagnies, celles qui desservent les Outre-mer débuteront l'expérimentation dès le mois prochain. Dès le 11 mars, Air France pourra utiliser cette application pour les vols Roissy – Antilles, et ce pendant quatre semaines. Pas de date précise annoncée en revanche pour Air Caraïbes et French Bee, les deux compagnies sœurs du groupe Dubreuil, mais dès le mois de mars, ce certificat digital sanitaire sera mis en place sur les lignes reliant Paris-Orly à la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, La Réunion et la Polynésie française.
Les compagnies, ainsi que les concepteurs de ce pass sanitaire digital, assurent que les données médicales des patients resteront confidentielles.