Paris : ruée sur le Virapic

Par 19/02/2021 - 01:30

L'annonce la semaine dernière du laboratoire Phytobôkaz sur la possible efficacité de l'extrait d'herbe à pic sur l'immunité innée face aux virus émergents à ARN, comme la COVID-19, a entraîné une ruée sur le Virapic, sirop qui en contient. Les pharmacies ont ainsi été prises d'assaut, en Guadeloupe comme en Martinique mais c'est aussi le cas à Paris.

    Paris : ruée sur le Virapic
Sur la porte de la boutique de Christian de Montaguère, une affiche prévient de la "rupture provisoire" des stocks (©AD)

C'est dans le quartier Montparnasse que se trouve la bien connue boutique de Christian de Montaguère. Spécialisé dans les rhums et l'art de vivre dans les Caraïbes, le magasin est aussi le seul à proposer à la vente directe et sur son site internet les produits Phytobôkaz, dont le Virapic.

Et l'engouement des derniers jours est lisible dès l'arrivée, une affichette sur la porte indiquant "rupture provisoire". Le stock, vendu d'ordinaire en plusieurs semaines, est parti en quelques heures suite aux annonces du Docteur Henri Joseph.

"On peut dire que d'habitude, cela se chiffre autour d'une centaine de flacons par mois mais là c'est ce qui est parti en 24h  !", s'étonne encore Christian de Montaguère. "L'annonce a été faite en début de soirée dans l'Hexagone et dans la nuit, des dizaines et dizaines de commandes ont été passées sur notre site et le lendemain, dès la réouverture de la boutique, on était en rupture de stock, c'est très impressionnant".

Les commandes ont été passées de toute la France et de plusieurs pays européens et il faudra désormais attendre au moins la 2ème semaine de mars pour en obtenir à nouveau. "Mais il n'y a pas d'inquiétude à avoir pour la clientèle, rassure Christian de Montaguère, cela fait 12 ans que l'on revend des produits du laboratoire Phytobôkaz et ce n'est pas un partenariat qui va s'arrêter maintenant".

Toutefois, le gérant ne manque pas de mettre en garde une clientèle qui pourrait voir dans le Virapic le remède miracle absolu. Comme la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Frédérique Vidal qui déclarait cette semaine à l'Assemblée Nationale qu'il "est encore trop tôt pour en dresser le bilan", Christian de Montaguère attend "personnellement d'en savoir un peu plus sur la partie scientifique" et les essais cliniques qui doivent être menés.


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