La haute autorité de santé donne son feu vert pour les tests salivaires
La Haute autorité de Santé donne son feu vert à la généralisation des tests salivaires. Dans certains cas précis, cette alternative aux tests PCR et antigéniques, permettra d'accélérer la cadence de dépistage, ce qui pourra être utile notamment en milieu scolaire.
Des tests qui pourront donc être pratiqués sur des personnes asymptomatiques par un recueil de la salive. Jusqu'ici ils étaient réalisés sur des personnes avec symptômes ne supportant pas le prélèvement nasopharyngé. La Haute autorité de santé recommande donc désormais leur utilisation aux personnes contacts, mais aussi et surtout pour les dépistages dans des opérations ciblées comme en milieu scolaire et dans les universités, ou encore les Ehpad et le personnel soignant.
Leur « très bonne acceptabilité et leur bon niveau de performance sont particulièrement adaptés à ce type de dépistage, et en particulier à la répétition », précise la HAS.
Il faudra en revanche patienter de 24 à 48h pour avoir les résultats puisqu'à l'inverse des tests rapides, ils doivent être réalisés en laboratoire. Une position qui devrait satisfaire le gouvernement puisqu'Olivier Véran avait annoncé l'objectif de généraliser des opérations massives de dépistage dans des endroits précis, le ministre de la Santé, qui avait par ailleurs ambitionné de réaliser entre 200 000 et 300 000 tests par semaine d'ici la mi-février. Le rythme devrait donc s'accélérer.