"La France est inquiète, elle a raison de l’être"
Par Aline DRUELLE
17/11/2015 - 11:03
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28
Antilles
Comme dans toute la France, une minute de silence a été observée hier au ministère des Outre-mer.
"Alors que le peuple de Paris profitait de sa liberté, de son
insouciance et de sa joie de vivre, au stade, en terrasse ou dans les
salles de concert, les fantassins du chaos nous ont de nouveau assailli".
Le discours de George Pau-Langevin était solennel mais émouvant ce lundi
16 novembre, juste avant la minute de silence observée par environ 200
personnes, pour la plupart les employés de tous les services de la rue
Oudinot.
"L’heure est aux larmes. Elle est aussi déjà aux armes. L’heure est au recueillement. Elle est aussi déjà à la riposte. L’heure est au chagrin. Elle est déjà aussi à la colère", a déclaré la ministre.
Comme le Premier ministre un peu plus tôt, George Pau-Langevin a parlé sans détour. "La France est inquiète, elle a raison de l’être [... ] Ce sont des années difficiles qui s’annoncent pour notre pays. Des années où le sang peut être versé".
Des mots qui ont résonné dans la salle Félix Eboué où les visages étaient graves et émus. Quelques larmes ont également été versées quand les militaires présents ont ensuite entonné avec force la Marseillaise.
Aline Druelle
@AlineDruelle
"L’heure est aux larmes. Elle est aussi déjà aux armes. L’heure est au recueillement. Elle est aussi déjà à la riposte. L’heure est au chagrin. Elle est déjà aussi à la colère", a déclaré la ministre.
Comme le Premier ministre un peu plus tôt, George Pau-Langevin a parlé sans détour. "La France est inquiète, elle a raison de l’être [... ] Ce sont des années difficiles qui s’annoncent pour notre pays. Des années où le sang peut être versé".
Des mots qui ont résonné dans la salle Félix Eboué où les visages étaient graves et émus. Quelques larmes ont également été versées quand les militaires présents ont ensuite entonné avec force la Marseillaise.
Aline Druelle
@AlineDruelle