L'Assemblée adopte le budget 2017 de l'Outre-mer
Par Karl LORAND
17/11/2016 - 16:33
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18
Antilles
Sans surprise, le budget Outre-mer pour 2017 a été adopté mercredi soir (16 novembre 2016) à l'Assemblée nationale. D'un montant de 2,032 milliards d'euros, il est marqué par une certaine stabilité. Dans ce budget, il est surtout question d'emploi, de logement, de soutien aux entreprises...
Premier et dernier budget sous le quinquennat de François Hollande pour la
ministre de l'Outre-mer, Ericka Bareights. Et c'est un document budgétaire
sans surprise majeure qui a été présenté aux député mercredi (16 novembre
2016). L'examen du texte aura duré un peu plus deux heures avant une
adoption à mains levées.
"C'est une excellente nouvelle. Cela prouve deux choses. D'abord que nous avions raison d'être sur un budget avec cette stratégie. Ensuite c'est une confirmation de notre volonté depuis le début de cette mandature de mettre les Outre-mer en priorité pour ce gouvernement", a commenté Ericka Bareights.
Chiffré à 2,032 milliards d'euros, l'enveloppe financière dédiée à l'Outre-mer pour 2017 est équivalente à celle de 2016. "Ce qui m'intéresse au delà des sommes et de la stabilité ce sont surtout des mesures très importantes sur la question du logement notamment tout ce qui concerne le logement intermédiaire, la réhabilitation du parc HLM, la question des logements privés de plus de 20 ans qui peuvent bénéficier défiscalisation. Tous ces enjeux me semblent assez remarquables. C'est pour ça que j'ai voté ce budget", a déclaré Serge Letchimy, député de Martinique.
Un budget qui n'a pas été du goût de tous. "Je me suis généreusement abstenu. Normalement j'aurais du voter contre pour la simple raison qu'il y a des dispositifs qu'on a voulu introduire et pour lesquels je n'étais pas d'accord", a indiqué Alfred Marie-Jeanne, député de la Martinique.
Au cours de la séance les parlementaires ont abordé différentes questions comme la problématique de la violence. "La violence est un peu partout sur notre territoire. La chasse aux armes on en fait dans mon département la Guadeloupe, mais malgré ça on tue et on tue gratuitement", a déploré Gabrielle Louis-Carabin, député de la Guadeloupe.
Le budget doit désormais être présenté au Sénat. Les débats risquent de tourner court puisque la majorité de droite a annoncé son intention d'adopter une motion préalable qui entrainera automatique le rejet du Projet de Loi de Finances.
Karl Lorand et Aline Druelle
"C'est une excellente nouvelle. Cela prouve deux choses. D'abord que nous avions raison d'être sur un budget avec cette stratégie. Ensuite c'est une confirmation de notre volonté depuis le début de cette mandature de mettre les Outre-mer en priorité pour ce gouvernement", a commenté Ericka Bareights.
Chiffré à 2,032 milliards d'euros, l'enveloppe financière dédiée à l'Outre-mer pour 2017 est équivalente à celle de 2016. "Ce qui m'intéresse au delà des sommes et de la stabilité ce sont surtout des mesures très importantes sur la question du logement notamment tout ce qui concerne le logement intermédiaire, la réhabilitation du parc HLM, la question des logements privés de plus de 20 ans qui peuvent bénéficier défiscalisation. Tous ces enjeux me semblent assez remarquables. C'est pour ça que j'ai voté ce budget", a déclaré Serge Letchimy, député de Martinique.
Un budget qui n'a pas été du goût de tous. "Je me suis généreusement abstenu. Normalement j'aurais du voter contre pour la simple raison qu'il y a des dispositifs qu'on a voulu introduire et pour lesquels je n'étais pas d'accord", a indiqué Alfred Marie-Jeanne, député de la Martinique.
Au cours de la séance les parlementaires ont abordé différentes questions comme la problématique de la violence. "La violence est un peu partout sur notre territoire. La chasse aux armes on en fait dans mon département la Guadeloupe, mais malgré ça on tue et on tue gratuitement", a déploré Gabrielle Louis-Carabin, député de la Guadeloupe.
Le budget doit désormais être présenté au Sénat. Les débats risquent de tourner court puisque la majorité de droite a annoncé son intention d'adopter une motion préalable qui entrainera automatique le rejet du Projet de Loi de Finances.
Karl Lorand et Aline Druelle