Emmanuel Macron a exprimé son soutien aux agriculteurs ultramarins
En marge du Salon de l'agriculture, de nombreux professionnels des Outre-mer, plus de 300, ont été reçus ce matin (26 février) à l'Élysée. Une réception qui a commencé par un discours d'Emmanuel Macron, d'une quinzaine de minutes. Le président de la République a notamment réaffirmé aux agriculteurs son « estime », avant d'évoquer ce qui doit être des priorités, selon lui, pour les filières ultramarines.
Pour le président de la République, cette réception du jour était à la fois une opération séduction auprès des 300 professionnels de l’agriculture reçus, et une façon de les rassurer.
Réaffirmer son soutien
Vous avez ma confiance et tout mon soutien. Vous recevoir, c'est un message d'amitié et de considération pour votre travail, votre engagement, leur a-t-il adressé.
Emmanuel Macron a rappelé l'engagement financier de 600 millions d'euros de l'État pour soutenir les agriculteurs d'Outre-mer. Tout en soulignant que les collectivités doivent aussi prendre. Au niveau européen, avec la renégociation du POSEI en cours, le président a été transparent, « ce n'est pas une chose simple, mais nous serons au rendez-vous », a-t-il assuré. Dans son discours, Emmanuel Macron a évoqué à nouveau l'autonomie alimentaire, seule stratégie qui a du sens, selon lui, pour les territoires.
Les priorités pour l’Outre-mer
Le président a aussi mis en avant trois priorités pour l'agriculture Outre-mer : plus de diversification, plus d'intégration régionale avec des simplifications réglementaires et enfin plus d'innovation, de recherche sur les nouvelles cultures, notamment pour résister au changement climatique.
Enfin, il a eu des mots pour les agriculteurs de nombreux territoires. Mayotte, évidemment, la Nouvelle-Calédonie, la Guyane, et puis pour les professionnels de Martinique et de Guadeloupe, dont il a assuré connaître les attentes.
Le chef de l'État a affirmé que la filière banane inquiète à cause de la circosporiose et la filière melon, en grande difficultés, seraient soutenues. Il a aussi adressé un mot plus général aux agriculteurs antillais. Je vous propose de l'écouter.
Je veux aussi adresser mes pensées de fraternité et de résolution pour nos agriculteurs des Antilles, de Guadeloupe et de Martinique, qui ont vécu des mois difficiles, des contestations, des perturbations, des coupures d'eau. Je remercie tous les acteurs, les élus, les services de l'État qui ont fait tout leur possible pour ramener le calme et assurer la reprise des services publics.
Le chef de l'État a terminé sa prise de parole par une main tendue aux agriculteurs présents. « Je veux que nous construisions l'avenir ensemble », leur a-t-il lancé.
