Budget 2025 : un projet qui doit « faire l'objet de discussions » selon le ministère des Outre-mer
Un point presse était organisé, ce mardi (15 octobre), rue Oudinot, à Paris, à la suite de la baisse annoncée du budget 2025 accordé au ministère des Outre-mer. Il a été précisé qu'il ne s'agit pas d'une version définitive.
L'Assemblée nationale vit actuellement au rythme de l'examen des budgets en commission, et ce dans un climat tendu.
Face à l'austérité annoncée par le gouvernement, les craintes sont nombreuses sur les différentes missions, notamment pour l'Outre-mer.
Le ministère a d'ailleurs tenu à faire un point presse ce mardi (15 octobre), en donnant l'impression qu'il écartait la responsabilité des baisses annoncées.
Baisse confirmée
Le brief presse, annoncé à la mi-journée, a été express, moins de cinq minutes sans question, durant lesquels on n'a pas vraiment été éclairés sur les détails du budget pour l’Outre-mer.
Si ce n'est que la baisse est confirmée, moins 12 % avec 2,7 milliards d'euros de crédits, pour des diminutions qui concerneront principalement le programme 123, autrement dit celui qui traite des conditions de vie, notamment du logement.
Le service militaire adapté épargné
Une seule garantie, le service militaire adapté sera épargné.
La rue Oudinot semble déjà se dédouaner de la mauvaise presse déclenchée par ces perspectives budgétaires à la baisse.
Cette copie ne serait « que le respect de la lettre plafond transmise en juillet » et aurait été trouvée ainsi par le ministre François-Noël Buffet à son arrivée.
Pas une version définitive selon le ministère
Le ministère ajoute qu'il ne s'agit pas d'une version définitive, mais d'un projet qui doit « faire l'objet de discussions pour trouver l'équilibre général » entre la nécessaire contribution à l'effort national et la préservation des politiques publiques.
À ce titre, le dialogue parlementaire devra éclairer les priorités, nous a-t-on également indiqué avec cette promesse : « Nous serons au rendez-vous. »
Précision importante, il a été mentionné que cette ouverture à la discussion concernait autant la mission outre-mer que les crédits des autres ministères qui concernent nos territoires.
Car si l'inquiétude se focalise sur cette enveloppe spécifique, rappelons qu'en 2024, elle ne représentait que 11 % des crédits totaux alloués aux outre-mer dans le budget global de l'État.