Mort d'Audrey Verdol : un procès plein de questions
Par Aline DRUELLE
27/01/2015 - 13:16
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40
Antilles
Depuis jeudi dernier, Olivier Ferdinand est jugé aux Asisses de Bobigny pour son implication dans la mort d'Audrey Verdol, jeune guadeloupéenne disparue puis retrouvée morte en 2009 en région parisienne. L'accusé, qui clame son innocence, risque la perpétuité. Le procès doit se terminer mercredi.
L'atmosphère est tendue à la cour d'Assises de Bobigny depuis jeudi
dernier, où Olivier Ferdinand est accusé d'avoir tué sa compagne Audrey
Verdol en 2009. Jugé précisément pour "arrestation, enlèvement et
séquestration suivi de mort", ce guadeloupéen de 30 ans risque la
réclusion criminelle à perpétuité. Audrey Verdol, également
guadeloupéenne, avait disparu de son domicile du Blanc Mesnil le 11 avril
2009. Son corps, en état de décomposition avancé, n'avait été retrouvé que
le 25 novembre, dans une forêt de Seine et Marne.
Depuis quatre jours, la cour a entendu plusieurs témoins, des enquêteurs et des experts pour comprendre les circonstances du drame. Olivier Ferdinand maintient que le jour de sa disparition, il avait accompagné sa compagne -ou ex compagne, selon certaines déclarations de proches de la victime- récupérer un téléviseur à Montgé-en-Goële avant de la laisser seule sur place. La jeune femme n'aurait ensuite plus donné signe de vie.
Mis devant ses contradictions par la présidente de la Cour qui le presse d'un "On aimerait comprendre et connaître la vérité Monsieur", l'accusé nie fermement toute implication et clame son innocence.
Le verdict est attendu mercredi.
Aline Druelle
Depuis quatre jours, la cour a entendu plusieurs témoins, des enquêteurs et des experts pour comprendre les circonstances du drame. Olivier Ferdinand maintient que le jour de sa disparition, il avait accompagné sa compagne -ou ex compagne, selon certaines déclarations de proches de la victime- récupérer un téléviseur à Montgé-en-Goële avant de la laisser seule sur place. La jeune femme n'aurait ensuite plus donné signe de vie.
Mis devant ses contradictions par la présidente de la Cour qui le presse d'un "On aimerait comprendre et connaître la vérité Monsieur", l'accusé nie fermement toute implication et clame son innocence.
Le verdict est attendu mercredi.
Aline Druelle