Messe créole pour les victimes de Nice
Par Aline DRUELLE
13/09/2016 - 17:28
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Antilles
Presque deux mois après le drame, une messe créole a été célébrée à Nice ce lundi, pour rendre hommage aux victimes de l'attentat du 14 juillet.
"Il fallait laisser le temps aux gens de se recueillir, ne pas être
dans l'immédiat car un deuil prend du temps, qui nécessite un suivi".
Dario Lutchamayah, président de la FADOM, Fédération des Associations
d'Outre-mer de la région PACA, a l'initiative de la messe, explique ainsi
pourquoi l'hommage n'a pas été rendu dans les jours qui ont suivi les
dramatiques évènements.
Ce lundi 12 septembre, sur les 150 personnes environ qui ont assisté à la célébration en la cathédrale Sainte-Réparate située dans le Vieux-Nice, de nombreux originaires d'Outre-mer avaient fait le déplacement, certains venant même de Marseille pour l'occasion.
"Il fallait que je sois là pour honorer les victimes, ce qui s'est passé le 14 juillet est inadmissible", confiait Cornélie, martiniquaise venue de Marignane.
"C'est primordial de venir participer à cet hommage car nous vivons ici, en tant que créoles", ajoutait Leïla, guadeloupéenne.
La messe aura été chargée en émotion. Notamment au moment de la lecture des noms des 86 victimes, dont les jeunes marie-galantais Ludivine Gomes et son frère Ludovic Rodier, âgés de 25 et 15 ans. En même temps, des bougies, autant que de disparus, étaient apportées.
Ce lundi 12 septembre, sur les 150 personnes environ qui ont assisté à la célébration en la cathédrale Sainte-Réparate située dans le Vieux-Nice, de nombreux originaires d'Outre-mer avaient fait le déplacement, certains venant même de Marseille pour l'occasion.
"Il fallait que je sois là pour honorer les victimes, ce qui s'est passé le 14 juillet est inadmissible", confiait Cornélie, martiniquaise venue de Marignane.
"C'est primordial de venir participer à cet hommage car nous vivons ici, en tant que créoles", ajoutait Leïla, guadeloupéenne.
La messe aura été chargée en émotion. Notamment au moment de la lecture des noms des 86 victimes, dont les jeunes marie-galantais Ludivine Gomes et son frère Ludovic Rodier, âgés de 25 et 15 ans. En même temps, des bougies, autant que de disparus, étaient apportées.