110 mesures pour la jeunesse Outre-mer
Par Aline DRUELLE
04/09/2015 - 13:50
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:31
Antilles
Un plan pour soutenir et accompagner les jeunes d'Outre-mer a été présenté hier à Paris. Au coeur de ce dispositif, la formation et l'emploi.
"On doit essayer de tout faire pour que la jeunesse ne soit pas un
handicap". La ministres des Outre-mer George Pau-Langevin et le
ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, ont
présenté hier un "Plan Jeunesse", destiné aux territoires d'Outre-mer qui
comptent aujourd'hui plus d'1,2 millions de moins de 30 ans, confrontés à
des taux de chômage importants.
Dans ce document décrit par les membres du gouvernement comme un "large panel d'actions", une "boîte à outils" avec de la "cohérence", cinq priorités sont mises en avant : assurer les conditions de la réussite éducative, sécuriser les transitions entre la formation et l'emploi, encourager l'autonomie et la prise d'initiatives, favoriser l'insertion professionnelle et l'épanouissement personnel et enfin lutter contre la délinquance et favoriser le mieux vivre ensemble. Le but est aussi de structurer les initiatives, pour la plupart déjà mises en place.
Les 110 mesures "souvent concrètes et opérationnelles" concernent beaucoup Mayotte et la Guyane, davantage en difficultés que les autres territoires d'Outre-mer, mais la Martinique et la Guadeloupe vont bien évidemment bénéficier de nombreux dispositifs. Par exemple la montée en puissance du SMA, un développement du service civique, la sécurisation des parcours de formation en mobilité, la volonté d'une meilleure implication des parents d'élèves, le déploiement de contrats de Haute Qualité Educative. Il est aussi question d'un meilleur repérage des décrocheurs, de l'augmentation du numérique dans les établissements, de la promotion du sport et des partenariats culturels comme avec le Memorial ACTe. "L'Etat doit être volontariste et faire que le droit commun soit accessible à ceux qui se sentent parfois relégués au second plan", a précisé Patrick Kanner.
Le "Plan Jeunesse" est estimé à 300 millions d'euros. Un montant qui pourrait être réévalué si besoin. Un bilan régulier doit être réalisé, notamment par des comités de suivi mis en place dans chaque territoire.
Aline Druelle
@AlineDruelle
Dans ce document décrit par les membres du gouvernement comme un "large panel d'actions", une "boîte à outils" avec de la "cohérence", cinq priorités sont mises en avant : assurer les conditions de la réussite éducative, sécuriser les transitions entre la formation et l'emploi, encourager l'autonomie et la prise d'initiatives, favoriser l'insertion professionnelle et l'épanouissement personnel et enfin lutter contre la délinquance et favoriser le mieux vivre ensemble. Le but est aussi de structurer les initiatives, pour la plupart déjà mises en place.
Les 110 mesures "souvent concrètes et opérationnelles" concernent beaucoup Mayotte et la Guyane, davantage en difficultés que les autres territoires d'Outre-mer, mais la Martinique et la Guadeloupe vont bien évidemment bénéficier de nombreux dispositifs. Par exemple la montée en puissance du SMA, un développement du service civique, la sécurisation des parcours de formation en mobilité, la volonté d'une meilleure implication des parents d'élèves, le déploiement de contrats de Haute Qualité Educative. Il est aussi question d'un meilleur repérage des décrocheurs, de l'augmentation du numérique dans les établissements, de la promotion du sport et des partenariats culturels comme avec le Memorial ACTe. "L'Etat doit être volontariste et faire que le droit commun soit accessible à ceux qui se sentent parfois relégués au second plan", a précisé Patrick Kanner.
Le "Plan Jeunesse" est estimé à 300 millions d'euros. Un montant qui pourrait être réévalué si besoin. Un bilan régulier doit être réalisé, notamment par des comités de suivi mis en place dans chaque territoire.
Aline Druelle
@AlineDruelle