Lyon : mis en examen pour avoir violé et étranglé des prostituées
Un guadeloupéen âgé d'une vingtaine d'années a été mis en examen pour viols, tentatives de viols et violences. Il nie les faits mais son ADN a été retrouvé sur les lieux.
Selon Le Point et Le Parisien, les faits se sont déroulés entre mai et juin dernier, dans les 7ème et 2ème arrondissements de Lyon. Souvent, un même mode opératoire, racontée par plusieurs victimes aux enquêteurs : une prostituée sollicitée dans son fourgon par un client qui l'étrangle, notamment avec un tendeur de voiture, jusqu'à lui faire perdre connaissance et qui la viole, ou tente de la violer. Il aurait aussi menacé l'une d'elles avec un couteau.
Au total, six femmes auraient été agressées selon la Brigade des Moeurs de la Sûreté Départementale du Rhône, en charge des investigations. Mais si le profil qu'elles décrivent correspond au même homme, inquiétant car agresseur en série, les policiers n'ont que peu d'éléments : les images de vidéosurveillance ne permettent pas de l'identifier et une empreinte génétique qui a été retrouvée ne donne rien dans le fichier national.
Mais l'ADN a fini par parler il y a quelques jours : l'empreinte d'un homme, mis en cause récemment dans une affaire de recel de vol et d'outrage, correspond à un certain Kevin, âgé de 21 ans, qui travaille comme manutentionnaire à Corbas, en banlieue sud de Lyon. Selon Le Parisien, les analyses téléphoniques permettent d'établir qu'il se trouvait bien sur les lieux de chaque agression. Interpellé jeudi sur son lieu de travail, le jeune guadeloupéen a été placé en garde à vue. Des victimes sont venues au commissariat pour l'identifier et, derrière une vitre sans tain, ont assuré le reconnaître. Bien qu'il nie les faits, il a été mis en examen vendredi soir. "Il avait en apparence une vie tout à fait normale", a indiqué la cheffe de la sûreté départementale au Point.