A Grasse, les pâtisseries « racistes » n' ont plus le même look
Par Francois THOMAS
29/03/2015 - 18:11
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:38
Antilles
A Grasse, les pâtisseries « racistes » n' ont plus le même look depuis hier, samedi 28 mars. Le pâtissier grassois, auteur de ces créatures, l'avait annoncé après le jusgement en sa défaveur du tribunal administratif. Les patisseries en chocolat noir représentant un homme et une femme accroupis n'ont plus leurs attributs sexuels protubérants. Leurs visages sont désormais dépourvus d'yeux et de bouche. En travers du corps, ils ont pourtant un mot écrit en rose, « censurés ». Et à coté, on peut lire sur une plaque d'amande : « castrés par la censure ».
Nos confrères de Nice Matin ont constaté samedi 28 mars, que ces nouveaux
gâteaux remportaient en franc succès : « vers 9h30, la vendeuse devait
déjà réapprovisionner la vitrine réfrigérée. "
L'arrêté municipal pris par la ville de Grasse vendredi matin à la demande du juge des référés du tribunal administratif saisi par le CRAN a donc été mis en application. Dans un communiqué, le juge des référés avait estimé que « l’exposition de ces deux figurines en chocolat noir, dénommées respectivement « Dieu » et « Déesse » prenant la forme de deux personnes de couleur représentées dans des attitudes grotesques et obscènes portait atteinte, et cela en l’absence même de volonté malveillante de leur créateur, à la dignité de la personne humaine et plus particulièrement à celle des personnes africaines ou d’ascendance africaine (...) ».
La mairie va devoir maintenant verser 1000 euros à l'association le CRAN
L'arrêté municipal pris par la ville de Grasse vendredi matin à la demande du juge des référés du tribunal administratif saisi par le CRAN a donc été mis en application. Dans un communiqué, le juge des référés avait estimé que « l’exposition de ces deux figurines en chocolat noir, dénommées respectivement « Dieu » et « Déesse » prenant la forme de deux personnes de couleur représentées dans des attitudes grotesques et obscènes portait atteinte, et cela en l’absence même de volonté malveillante de leur créateur, à la dignité de la personne humaine et plus particulièrement à celle des personnes africaines ou d’ascendance africaine (...) ».
La mairie va devoir maintenant verser 1000 euros à l'association le CRAN