Gendarme du GIGN tué en Guyane : l'auteur présumé du tir s’est rendu
L’auteur présumé du tir mortel sur le maréchal des logis-chef Arnaud Blanc s'est rendu ce samedi 8 avril, indique le parquet de Fort-de-France.
15 jours après la mort d’un gendarme en Guyane, à proximité d’un site d’orpaillage illégal de Dorlin (Maripasoula), un suspect s’est rendu ce samedi 8 avril.
« Ce jour, à 15 heures en Guyane, l’auteur présumé du tir sur le gendarme Arnaud Blanc du GIGN (Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale), décédé le 22 mars dernier alors qu’il participait à une opération de lutte contre l’orpaillage illégal, s’est rendu aux enquêteurs », confirme, dans un communiqué, Clarisse Taron, procureure de la République de Fort-de-France.
Selon nos informations, le principal suspect du meurtre du gendarme, âgé de 20 ans, aurait contacté lui-même les forces de sécurité dans la matinée pour indiquer vouloir se rendre.
Mandat d'arrêt
Il fait désormais l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par les juges d’instruction de la juridiction interrégionale (JIRS) de Fort-de-France, désormais saisie de ce dossier.
Les investigations se poursuivent sur commission rogatoire.
Pour rappel, le samedi 25 mars, à 5h30 du matin, le maréchal des logis-chef Arnaud Blanc, 35 ans, avait été touché par un tir d’arme à feu. Il faisait partie d’une patrouille composée de l’antenne GIGN de Cayenne et de militaires du 27e bataillon de chasseurs alpins menant un contrôle sur un site d’orpaillage clandestin.
Les forces de sécurité, tout en tirant pour se dégager, avaient été contraintes de reculer. Le gendarme touché, père de famille, est décédé sur place des suites de ses blessures.
