Une nouvelle étude pointe la nocivité probable des mangoustes et ratons laveurs
L'Institut de Systématique, Évolution et Biodiversité vient de publier des travaux menés en Guadeloupe et en Martinique ces dernières années sur ces deux espèces introduites aux Antilles. Les observations laissent à penser que ces animaux, certes mignons, sont des perturbateurs dans notre environnement.
Une nouvelle étude sur notre biodiversité va peut-être changer le regard que vous portez sur les mangoustes et ratons laveurs. Que ce soit la première, très présente dans les deux îles, ou le « racoon », surtout répandu en Guadeloupe, ce travail met en évidence l'adaptation de ces deux animaux à tous les milieux naturels et l'absence de prédateurs sous nos latitudes. Écoutez Vivien Louppe, docteur en écologie évolutive, l'auteur de cette étude.
Si le potentiel nuisible de la mangouste avait déjà été documenté dans le passé, celui du raton laveur est encore peu étudié. Pourtant ce « racoon », longtemps considéré comme le symbole de la Guadeloupe, pourrait bien être une espèce nuisible pour notre biodiversité. C'est ce qui ressort des observations de Vivien Louppe.