Quel avenir pour la compagnie Air Antilles ?
Les repreneurs de la compagnie aérienne avaient annoncé une reprise des vols pour février ou mars dernier. En ce début de mois de mai, il n’y a toujours aucun avion à l’horizon.
Le 20 décembre dernier, les dirigeants d'EDEIS et ceux de la Collectivité de Saint Martin étaient venus en Guadeloupe pour s’entretenir avec les salariés du groupe CAIRE.
Une façon de les rassurer sur leur sort mais aussi, une volonté affichée d’associer ces derniers à l’écriture de cette nouvelle page pour la compagnie aérienne .
Trois mois plus tard, en mars, le PDG d’Air Antilles, Jérôme Arnaud, a annoncé le recrutement d’un directeur, en la personne de Samuel Braconnier. Les dirigeants attendaient désormais la certification OPS nécessaire pour pouvoir reprendre les vols. Mais, depuis, plus rien.
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Le 20 décembre dernier, les dirigeants d'EDEIS et ceux de la Collectivité de Saint Martin étaient venus en Guadeloupe pour s’entretenir avec les salariés du groupe CAIRE.
Une façon de les rassurer sur leur sort mais aussi, une volonté affichée d’associer ces derniers à l’écriture de cette nouvelle page pour la compagnie aérienne.
Situation au point mort
Trois mois plus tard, en mars, le PDG d’Air Antilles, Jérôme Arnaud, a annoncé le recrutement d’un directeur, en la personne de Samuel Braconnier. Les dirigeants attendaient désormais la certification OPS nécessaire pour pouvoir reprendre les vols.
Mais, depuis, plus rien.
Le 2 mai dernier, ce sont les conseillers territoriaux de l’opposition à Saint-Martin, qui sont montés au créneau. Dans un courrier, Marie Dominique Ramphort, Alain Gros Desormeaux, Daniel Gibbs et Philippe Philidor demandent des éclaircissements sur la situation financière.
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Ils s’inquiètent de la disponibilité des garanties financières nécessaires en vue de l’obtention de la licence d’exploitation et du certificat de transport aérien.
Une décision d'ici 48h ?
Dans ce courrier, les conseillers mettent en exergue la mise en demeure du liquidateur judiciaire pour le recouvrement d’une créance de 3,7 millions d’euros. Ce courrier a également été envoyé au Ministère des Transports et à celui des Outre-Mer, à la préfecture ainsi qu’à la direction générale de l’Aviation Civile.
En effet, en tant que cessionnaire, CIPIM, le groupe composé d’EDEIS et de la collectivité de Saint Martin, est tenu de reprendre les éléments d’actifs et de passifs de la société. Il a bien été mis en demeure par les liquidateurs de la société CAIRE pour le règlement de cette dette de 3,7 millions d’euros.
Alors qu’en est-il ? À quand une reprise des vols pour Air Antilles?
Selon les dirigeants que nous avons contactés, la décision des auditeurs devrait intervenir d’ici à 48h.
