GBH réagit aux attaques : « Nous n'avons pas peur de la vérité »

Par 28/01/2025 - 18:06 • Mis à jour le 28/01/2025 - 18:09

Dans un communiqué diffusé ce mardi 28 janvier, le Groupe Bernard Hayot réagit à ce qu’il qualifie de « campagne de déstabilisation d’une ampleur sans précédent » et assure être totalement transparent.

    GBH réagit aux attaques : « Nous n'avons pas peur de la vérité »

Le groupe GBH réagit ce mardi, à la faveur d’un long communiqué, aux attaques récurrentes dont il fait l’objet. Pour le Groupe Bernard Hayot, il s’agit « d’une campagne de déstabilisation d’une ampleur sans précédent ».

Principale cible des manifestants contre la vie chère, le groupe a également été assigné devant le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France pour la publication de ses comptes.

Une plainte pénale collective contre X pour « entente » et « abus de position dominante » a également été déposée ces derniers jours, ciblant l’ensemble des acteurs de la distribution, sans citer GBH.

À LIRE AUSSI Le journal « Libération » pointe du doigt les « profits suspects » du groupe GBH

Pour le Groupe Bernard Hayot, évoquant des « chiffres fantaisistes, des démonstrations erronées et de conclusions fallacieuses », entend rétablir « la vérité ».

« Les mentalités ont évolué, le groupe GBH aussi »

Il conteste les accusations « d’opacité financière ». Et précise avoir communiqué « tous les ans ses comptes à l’administration fiscale ainsi qu’aux autorités en charge de la concurrence », mais pas au tribunal de commerce, en raison du risque d’exploitation de ces données par nos concurrents ».

« Les mentalités sur ce sujet ont évolué, le groupe GBH aussi », poursuit-il, rappelant avoir désormais déposé les comptes sociaux, puis les comptes consolidés.  

GBH conteste également les accusations de « pratiques anti-concurrentielles », voire « d’étouffement de l’économie ».

La vérité, c’est que notre groupe est le plus contrôlé de tout l’outre-mer par les pouvoirs publics, sur le plan fiscal, sur le plan social, sur le plan du respect de la concurrence et même sur le plan de l’éthique : jamais notre probité n’a été mise en cause, pas plus que notre comportement sur les marchés sur lesquels nous opérons

Il répète une nouvelle fois « que la concurrence est très vive outre-mer, singulièrement dans les secteurs de la grande-distribution et de l’automobile ».

Pour GBH, les causes de la vie chère sont décrites dans les rapports de l’Autorité de la concurrence de 2009 et de 2019.

Le facteur principal de renchérissement du coût de la vie sont les frais d’acheminement des marchandises vers chaque territoire : c’est la logique même, puisqu’une grande partie de notre consommation est encore importée depuis un Hexagone situé à des milliers de kilomètres.

Ils estime que désigner, « injustement, des bouc-émissaires trop commodes » ne fera pas baisser les prix. Que la cherté de la vie tient essentiellement aux frais d’approche.

« Nous n'avons pas peur de la vérité »

Le diagnostic est clairement posé, et c’est à ce sujet qu’il faut s’attaquer en priorité et en urgence, comme l'État s’y est engagé en signant le protocole du 16 octobre.

GBH affirme « ne pas voir peur de la vérité » : « toutes les autorités qui nous contrôlent soulignent régulièrement que nous nous comportons correctement ».

Assurant les autorités de sa pleine collaboration, le Groupe Bernard Hayot annonce une « plainte contre X, dans les prochains jours, pour dénonciation calomnieuse ».

Fort de 18 000 collaborateurs sur 19 territoires, GBH, qui affiche un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros, appelle à « cesse l’opération de déstabilisation… et au respect de nos collaboratrices et collaborateurs et de leurs familles »

 


Tags

À lire également