Quand Bad Bunny fait décoller les vols entre l'Outre-mer et l'Hexagone

Le phénomène est aussi musical qu’économique. Annoncée pour début juillet 2026, la tournée française de Bad Bunny – avec trois concerts programmés à Marseille et Paris – déclenche déjà une vague de réservations et de recherches de billets d’avion depuis l’Outre-mer. Selon les données du géant de la vente de billets en ligne eDreams Odigeo, les recherches de vols à destination de Paris ont bondi de 19 % sur la période des concerts par rapport à la moyenne des années précédentes.

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Les Ultramarins au rendez-vous

Parmi les publics les plus enthousiastes à l’idée d’assister aux concerts de l’artiste porto-ricain, les territoires ultramarins occupent une place de choix. La Réunion arrive en tête avec une explosion de 60 % des recherches de vols, suivie par la Polynésie française en quatrième position (+41 %) et la Guadeloupe en cinquième (+30 %). Cet engouement témoigne de la popularité transatlantique de l’artiste et de la volonté de nombreux Ultramarins de ne pas manquer ce rendez-vous musical.

Une vague qui roule...

Ce succès n’est pas sans rappeler l’impact considérable que la tournée actuelle de Bad Bunny génère à Porto Rico. En 30 dates, déjà quasiment toutes complètes, l’événement attire quelque 600 000 touristes, avec des retombées économiques estimées entre 200 et 350 millions d’euros et la création de plusieurs milliers d’emplois. À San Juan, c’est tout un pays qui vibre au rythme du dembow, attirant même des stars du sport comme Kylian Mbappé et Achraf Hakimi, aperçus cette semaine au Coliseo.

C'était d'ailleurs la volonté de Bad Bunny, qui voulait, par son art, redonner du dynamisme à une île particulièrement déstabilisée ces dernières années. L'album qui est succès critique majeur est un voyage culturel et historique au coeur d'une île trop longtemps laissée dans l'ombre des États-Unis