De nouvelles perquisitions menées ce mardi au siège du RPPRAC
L’enquête de gendarmerie sur les comptes de l’association Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéennes se poursuit. Ce matin (mardi 28 janvier), un important déploiement de forces de l’ordre était mobilisé à Canal Alaric (Fort-de-France).

Le quartier Canal Alaric a été ciblé par les forces de l'ordre, ce mardi matin, lors d’une grosse opération policière démarrée aux environs de 7h.
Selon nos éléments, il s’agit des suites de l’enquête de gendarmerie menée par la section de recherches et le GIR (Groupe d'Intervention Régional), sur les comptes du RPPRAC. Plusieurs perquisitions ont été menées ce matin dans le quartier, dans le cadre de ce dossier et notamment au siège social de l’association.
Pour sécuriser cette opération, d’importants effectifs de police et notamment la CRS 47 étaient déployés en appui.
Les policiers en ont profité pour mener une opération anti-délinquance et procéder à des contrôles et fouilles des parties publiques. D’après nos informations, aucun élément notable n’a été découvert à cette occasion.
Des précédentes perquisitions
Le 10 janvier dernier déjà, des premières perquisitions avaient été menées par la gendarmerie aux domiciles d’autres membres du RPPRAC à Sainte-Luce, en l’occurrence Gladys Roger, la trésorière et Aude Goussard, la secrétaire.
Présents sur place, à Canal Alaric ce matin, Rodrigue Petitot, Mario Briand et Aude Goussard ont immédiatement réagi sur les réseaux sociaux à cette nouvelle opération visant l’association.
Ils sont venus très tôt chez moi alors qu’ils savent que ce n’est pas chez moi. Ils savent où me trouver. Ils viennent faire du tapage sur une perquisition où ils savent très bien qu’il n’y a rien. S’il y avait quelque chose à cacher, ça aurait été caché depuis longtemps, depuis le temps qu’ils sont venus », a commenté Rodrigue Petitot.
Aude Goussard a surenchéri dans un communiqué :
Conscients de n’avoir rien à nous reprocher, nous nous rendons sur les lieux afin de collaborer pleinement avec les autorités. Notre démarche vise à garantir une totale transparence et à dissiper les suspicions qui pèsent injustement sur notre structure.