Carrefour Market du François : une médiation se profile entre les salariés mobilisés et la Direction du magasin
Dans l'actualité sociale, concernant l'assignation en référé, du personnel gréviste du Carrefour Market au François, le Tribunal judiciaire de Fort-de-France a rendu sa décision. Il ordonne ainsi la levée immédiate des entraves déposées par les salariés, devant le supermarché. Cependant, la juridiction a également répondu à la demande du personnel et du syndicat CSTM, en mettant en place une médiation.
Une quarantaine de salariés, tous postes confondus, affilés à la CSTM, était en grève depuis le 16 février dernier.Le personnel s'est en effet mobilisé suite à l'échec de deux rencontres en janvier, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO).
La principale revendication de ce-dernier est l'augmentation de son pouvoir d'achat.
Ainsi, les salariés mobilisés ont évoqué avec la Direction du magasin le versement de la prime Covid, la prime transport, l'augmentation des salaires ou encore de la valeur des tickets-restaurant.
Une proposition non acceptée par la Direction du Carrefour Market, au François. Celle-ci proposant alors l'augmentation des salaires de 3,5 euros nets et dix tickets-restaurant d'un montant de 2,5 euros.
Depuis mi-février, les stores sont donc restés fermés et les accès au magasin ont été bloqués par des caddies et des palettes en bois.
La Direction du magasin a alors assignés le personnel mobilisé en référé pour demander la levée des entraves.
Le Tribunal a donc rendu son délibéré, ce lundi, ordonnant au grèvistes, de libérer les accès, sous peine d'astreinte de 500 euros par jour et par personne.
Cependant, la juridiction a également répondu favorablement à la demande des salariés et du syndicat en mettant en place une médiation entre les deux parties.
Une reprise des discussion pour laquelle, la CSTM, est confiante, même le syndicat s'étonne des méthodes employées par la Direction du magasin, comme l'explique Bertrand Cambusy, secrétaire général de la CSTM:
Nous somme habitués à la médiation. Ce n'est pas une négociation, c'est la sortie de crise que l'on négocie. Nous sommes disposés à discuter et à défendre nos points de revendication. La CSTM reste déterminée.