Les galères portugaises de retour au large du Vauclin

Par 31/12/2024 - 07:00

Plusieurs galères portugaises ont été observées ces derniers jours au Vauclin, particulièrement du côté de Macabou. Mieux vaut ne pas s’approcher de ces animaux marins et de ses tentacules venimeux.

    Les galères portugaises de retour au large du Vauclin
@Yva Gelin

Depuis quelques jours un message d’alerte circule sur Facebook.

Les galères portugaises, que l’on confond souvent avec des méduses, sont de retour au large du Vauclin, et notamment du côté de Macabou.

Mieux vaut ne pas trop s’approcher de cet animal marin, appelé physalia physalis ou encore vessie de mer, ont la forme d’un flotteur qui peut faire penser à un croissant aux teintes bleutées. Ils ne se déplacent pas, mais sont poussés par le vent.

La galère portugaise est, en effet, extrêmement urticante en raison de tentacules venimeux pouvant atteindre les 20 mètres.

Vauclin

Echouées sur la plage

Guillaume, moniteur de kite-surf, vit depuis 10 ans en Martinique. Et Selon lui, les galères portugaises sont nettement plus visibles depuis quelque temps. C’est lui qui a donné l’alerte.

J’en avais déjà vu il y a 4-5 ans, mais j’en ai surtout vu il y a deux jours à la plage de Macabou. Trois ou quatre galères portugaises étaient échouées sur la plage. On en voit très rarement habituellement. J’ai fait un post sur les réseaux qui est pas mal relayé. Et j’en ai parlé à des copains, qui sont profs de kite et qui vont à la pêche régulièrement. Et ils en ont croisé aussi ces derniers temps aussi en mer.

Une douleur intense

Guillaume invite à la prudence et à rester le plus éloigné possible de ces galères portugaises.

Cela attire l’œil, on a envie de s’en approcher pour voir ce que c’est. Mais il faut garder un périmètre d’au moins 10 à 15 mètres pour éviter toute brûlure.

Être touché par les tentacules d’une galère portugaise provoque sur l’instant une douleur intense, comme l’explique Kelly Nagou, infirmière cheffe de service à la sous-direction santé et d'astreinte cette semaine au SIS Martinique.

Les filaments vont provoquer des lésions de la peau qui sont très douloureuses avec une sensation de brûlure ou encore de décharge électrique. Et dans 10 % des cas des symptômes plus graves qui vont nécessiter une consultation chez le médecin voire une hospitalisation.

En cas de piqûre, Kelly Nagou renseigne sur les bons gestes à effectuer.

Il faut sortir de l’eau. Retirer très prudemment les tentacules résiduels, soit en rinçant avec de l’eau ou en les attrapant avec du sable, sec de préférence. Il faut également surveiller l’apparition de signes allergiques. Il ne faut surtout pas faire pipi dessus, ne pas rincer à l’eau douce non plus car cela provoquerait la libération de la décharge toxique des tentacules qui sont encore présents sur la peau.

Être vigilant

Guillaume, dans le cadre de son activité, prévoit d’augmenter sa vigilance.

On est très vigilants sur la sécurité de nos élèves. On connaît ce genre de phénomène. On a le regard au large. Cet animal dérive avec le vent et les courants. On le voit venir de loin et on peut alerter nos élèves et les mettre en sécurité.

Jusqu’à présent, aucune intervention des pompiers n’a impliqué de galère portugaise. Et personne ne semble avoir été piqué. Mais la prudence reste de mise.

 


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