[SÉRIE 5/5] Les épiceries martiniquaises en difficulté : La Relève, une histoire de famille au Diamant
Dernier volet de notre série consacrée aux petites épiceries de quartier. Direction Le Diamant, où “La Relève”, installée à l’entrée du bourg, continue de répondre aux besoins des habitants. Une activité familiale portée par des sœurs et leur nièce, qui résistent ensemble face aux grandes surfaces.
Les épiceries de quartier se font rares au fil du temps. Certaines arrivent à résister aux grandes surfaces et aux petites enseignes plus connues, d’autres ont du mal.
Pour soutenir les commerces de proximité, la rédaction de RCI a décidé de leur donner la parole dans une série spéciale de 5 épisodes, un épisode par jour depuis lundi 18 août et jusqu’à ce vendredi 22 août.
De génération en génération
Au Diamant, “La Relève” n’est pas une épicerie comme les autres. Pour ses gérantes, tenir ce commerce, c’est avant tout prolonger un héritage familial. Christelle, l’une des responsables, raconte :
Ça tient de nos parents. Mon père nous a tellement inculqué que je crois qu'on est forgé jusqu'à la fin. Si avec ça, on n'a pas tenu, franchement, c'est qu'on n'a rien compris, qu'on n'a pas voulu retenir. Avec l'éducation qu'on a, on tient et ça permet d'aller loin.
À ÉCOUTER Le reportage d’Isabelle Hamot à La Relève
Une solidarité au quotidien
La boutique est tenue par deux sœurs et une nièce, mais le soutien ne s’arrête pas là. Famille, proches et habitants se mobilisent pour faire vivre le lieu.
Nous sommes deux sœurs et ma nièce à maintenir l’épicerie comme on peut. Mais il y a aussi d'autres sœurs qui viennent, des amis qui viennent aussi nous relayer, nous soutenir. Quand on a des grosses livraisons, ils viennent et nous aident. Celui qui passe, qui vient, ils ne regardent pas parce que c'est La Relève, c'est convivial. Ils nous aident et nous les aidons. Ils savent qu'ils peuvent compter sur nous.
À “La Relève”, les clients ne viennent pas seulement acheter des produits.
La famille prépare parfois des petits plats traditionnels, des acras ou encore d’autres spécialités locales. Des moments partagés qui renforcent le lien avec le quartier.
Une série de 5 épisodes
Cet épisode conclut la série dédiée aux commerces de proximité.
Vous pouvez retrouvez les quatre précédents volets, ci-dessous.
EPISODE 1 - [SÉRIE 1/5] Les épiceries martiniquaises en difficulté : le combat de Madeleine à Ravine Vilaine
EPISODE 2 - [SÉRIE 2/5] Les épiceries martiniquaises en difficulté : des horaires à rallonge pour compenser
EPISODE 3 - [SÉRIE 3/5] Les épiceries martiniquaises en difficulté : à Saint-Joseph, l’une d’elles contrainte de fermer
EPISODE 4 - [SÉRIE 4/5] Les épiceries martiniquaises en difficulté : Kay Pépé, plus de 50 ans de loyaux services
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