Le tribunal rejette la demande des usagers des vedettes Blue Lines de mise en place d'un service minimum
Depuis le 28 mars, les salariés de la compagnie maritime ont cessé le travail. Des associations d’usagers ont saisi le tribunal administratif afin d’obtenir la mise en place d’un service minimum. Une démarche qui n’a pas abouti, selon l’ordonnance prononcée samedi (19 avril).
Les Vedettes Blue Lines assurant la desserte de la baie de Fort-de-France sont toujours à quai au grand dam des usagers.
Depuis le 28 mars, les salariés de la compagnie maritime ont cessé le travail.
Les usagers se sont rapprochés d’un avocat pour tenter d’obtenir une solution.
Ils ont lancé une procédure en référé-liberté, appuyés par leurs avocats, Mes Renaud Portejoie, Aurélie Bel et Karine Offroy-Bonelle.
Une démarche qui n’a pas abouti, selon l’ordonnance prononcée samedi (19 avril).
Le Tribunal Administratif de la Martinique a rejeté la requête des deux associations qui visaient à contraindre Martinique Transport à mettre en place un service minimum suite à l’arrêt du trafic de vedettes de Blue Lines.
Le juge a conclu qu’il s’agissait d’un « service public local à caractère facultatif » et qu’ « aucune disposition législative ou réglementaire n’impose l’organisation, d’un service minimum ».
« Il y a des moyens de recours »
Les explications de Serge Sainte-Rose, le président de l'Association des usagers des transports maritimes de Martinique :
Ils ont considéré qu'il n'y avait pas d'urgence à la lecture parce qu'il n'y avait pas justement prévu de service minimum a priori dans la nouvelle délégation, mais sans qu'ils aient des éléments en main. Le juge reconnaît que ça cause beaucoup de problèmes puisqu'il dit que cette situation engendre un report massif des usagers des navettes sur le réseau routier et que celui-ci peine à l’absorber compte tenu de ses caractéristiques liées à la géographie insulaire de la Martinique. Là, franchement, on est en train d'accuser le coup pour l'instant pour voir comment réagir. Mais il y a des moyens de recours, donc on va les utiliser. On ne va pas en rester là.
Les deux associations d'usagers et leurs avocats se réunissent ce mardi après-midi (22 avril) pour étudier les différents moyens de recours encore disponibles.
À ECOUTER Les précisions de Me Aurélie Bel, l'une des avocates des usagers
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