Le 4ème buste de France de Gaston Monnerville inauguré à Case-Pilote

Gaston Monnerville a désormais sa place dans le bourg de Case-Pilote, à la place qui porte son nom. Ce samedi 11 novembre, un buste à l’effigie de l’homme politique a été inauguré.

Il s’agit du 4ème buste de Gaston Monnerville installé en France après la Guyane, Paris, Saint-Céré dans le Lot. La Martinique rend donc, à son tour, hommage, à cette personnalité illustre.

Pour l’occasion, le maire de la ville, Ralph Monplaisir, a mené une cérémonie solennelle en présence de membres de la famille de l’ancien sénateur, de membre de la « société des Amis du président Gaston Monnerville » et différents politiques et acteurs de la société.

L’élu souhaitait mettre en avant cette figure politique qui semble disparaitre dans la mémoire commune.

« Heureusement que la commune l'honore »

Des membres de la famille de Gaston Monnerville étaient présents lors du dévoilement de son buste.

Christophe Monnerville-Célan est un arrière petit cousin de l’ancien sénateur. Il se dit particulièrement heureux de cette mise à l’honneur.

C’est un moment très important, qui nous permet de nous rassembler, de célébrer son travail, de rendre son œuvre accessible à toute la population. Toute la famille Monnerville est très fière, nous tentons au quotidien de perpétrer et de respecter toutes ses valeurs.

Jacqueline Monnerville-Célan, fille de la cousine de Gaston Monnerville est, elle aussi, heureuse d’avoir participé à cette inauguration. Selon elle, Gaston Monnerville est bien trop peu connu.

La mise en place de ce buste au sein même de bourg de Case-pilote est une belle reconnaissance.

Heureusement que la commune l’honore car on a tendance à l’oublier. Quand je parle de moi de Gaston Monnerville, personne ne le connaît. Il aurait pu être président de la République mais on a changé la Constitution pour que ce ne soit pas le cas 

INFOS +

Gaston Monnerville en bref

Né de parents martiniquais à Cayenne le 2 janvier 1897, il décède le 7 novembre 1991 à Paris.

Homme politique français, membre du parti radical, il a été député de la Guyane (1932 – 1940) puis sous-secrétaire d’État aux Colonies (1937 à 1938).

En 1948, il a quitté la Guyane pour le Lot, dont il a été président du conseil général pendant une vingtaine d’années.

Sous la 4ème République, il a présidé le Conseil de la République à partir de 1947 puis le Sénat, sous la 5ème République.

Partisan du « non » au référendum constitutionnel de 1962 sur l’élection au suffrage universel direct du président de la République, il a également été membre du Conseil Constitutionnel (1974 à 1983).