Aéroport Aimé Césaire : un retour laborieux à l'avant-pandémie ?

Par 17/07/2022 - 08:38

C’est le début des vacances, et après deux ans de mesures sanitaires, le flux de voyageurs devrait encore considérablement augmenter dans les semaines qui viennent.

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Aéroport Aimé Césaire

Ce week-end, notamment, l'aéroport Aimé Césaire de Fort-de-France s'attend à une affluence record avec pas moins de 17 gros-porteurs attendus

Convoqués 4 heures avant le vol

Les voyageurs sont de fait de plus en plus nombreux, à l'arrivée comme au départ, et certaines compagnies demandent à leurs passagers de se présenter près de 4 heures avant leur vol.

Qu’en est-il en Martinique ? Trouvez-vous que l’attente pour enregistrer est trop longue ? Nous sommes allés vous poser la question :

On n'a pas attendu, on est passé directement ! On est en vacances, et en France aussi, ils nous avaient dit que ça prendrait du temps alors que c'est allé vite, en fait.

L'attente, là, c'est pas bon. Ils demandent trop de choses inutiles ... Ils nous font perdre notre temps.

À ma grande surprise, c'était plutôt fluide.

Écoutez leurs réactions plus en détail, ci-après :

Quel impact sur les boutiques de l'aéroport ?

On s'en souvient, elles avaient fait partie des commerces très impactés par les confinements successifs, entre autres mesures sanitaires. Pourtant, malgré l'assouplissement de ces dernières et l'affluence des voyageurs, les commerçants ne constatent toujours pas de changement radical.

C’est notamment le cas d’Axel Catan, gérant de la boutique French Touch à l’aéroport Aimé Césaire, qui déplore même une baisse de fréquentation. 

Depuis le début du mois, c'est plutôt très calme. Aujourd'hui, ils annoncent un remplissage au niveau des départs, mais nous, commerçants, on ne ressent pas encore cette affluence. J'espère que ça va bouger puisque le mois de juillet, habituellement, est beaucoup plus dynamique. C'est un peu une mini haute-saison jusqu'à début septembre. Là, on a une clientèle beaucoup moins touristique, ce sont plutôt des locaux qui voyagent, et on est quand même sur une baisse conséquente par rapport à 2020 et 2021, un peu plus de 30 %.

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