Les coupures d’eau provoquées par la grève de la SAUR agacent fortement les usagers du Nord

Voilà plusieurs semaines que pour les riverains de Case-Pilote, Fonds Saint-Denis, le Lorrain, Sainte-Marie et le Marigot, plus une goutte d’eau ne sort du robinet. Pour pallier le manque, ils tentent de s’organiser. Mais cela fait cela fait peser une contrainte sur le quotidien qui est parfois très mal vécue.

Paule, une riveraine du quartier de Maniba à Case-Pilote, est handicapée. Sa situation est critique.

Il me faut de l’eau pour le bain. Il n’y a pas d’eau depuis jeudi, jusqu’à aujourd’hui, c’est très embêtant. Ce ne sont pas les malheureux qui doivent payer pour leur grève. En plus les factures sont chères.

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Des maires inquiets

La SAUR et le CCAS de la commune ont organisé des distributions de pack d’eau dans les quartiers dans lesquels les coupures sont les plus sévères. Cette mesure est cependant loin de faire l’affaire et Jean-Marc Bocquet, le maire de Case-Pilote, s’inquiète des répercussions de ce conflit.

Nous avons beaucoup de structures médicales au niveau de Case -Pilote. Bientôt un centre de dialyse et cela n’augure rien de bon. Cette fragilité en matière d’alimentation en eau potable, c’est compliqué je trouve ça irresponsable de ne pas pouvoir arrêter ce conflit

Un avis partagé par son homologue du Carbet, Jean-Claude Ecanvil. Il a d’ailleurs signé une pétition pour « un rétablissement immédiat du service ». Il estime qu’il est temps pour les parties d’arrêter leur bras de fer et de trouver un terrain d’entente.

J’insiste pour que la direction fasse l’effort de la négociation, que le syndicat aussi fasse cet effort et que les saboteurs arrêtent de saboter.

Jeudi prochain, un conseil communautaire va se tenir à Cap Nord. Le directeur de la SAUR y sera auditionné.