L'agresseur sexuel du Moule écope de 6 mois ferme sous bracelet
Le quadragénaire qui avait agressé deux femmes avant la messe, dimanche au Moule, a écopé en comparution immédiate de 24 mois dont 18 avec sursis probatoire (soit 6 mois fermes mais sous bracelet). Parmi les victimes, Justine Bénin qui n'était pas présente car toujours traumatisée. Le prévenu a été reconduit en détention provisoire le temps d'aménager sa peine.
C'est un prévenu sous tutelle qui comparaissait après s'en être pris gratuitement à ces deux femmes qui se rendaient simplement à la messe dimanche. Après les avoir tour à tour ceinturées par derrière, l'individu de 44 ans leur a caressé les seins et les fesses sous la jupe. « Je me suis laissé emporter » a avoué le prévenu à la barre, répondant à des pulsions.
Sous traitement psychologique
Souffrant de schizophrénie, il est sous traitement et suivi par le CMP du Moule depuis quatre ans. La première victime, une dame âgée de 69 ans, a dans sa chute eu l'épaule fracturée, justifiant de 45 jours d'ITT. La seconde visée, Justine Bénin, a indiqué s'être « vue mourir » ce jour-là. Elle présente trois jours d'ITT liés traumatisme subi, anxiété, troubles du sommeil. Elle prend des anxiolytiques.
Les victimes traumatisées
Absente à l'audience, elle était cependant représentée par un avocat. L'expert psychiatre a dans son rapport indiqué que le sujet "ne souffre pas d'anomalies" particulières mais a parfois des "hallucinations". Il présente une "dangerosité phasique" quand il est sous drogue. Une expertise vivement critiquée par la partie civile.
Également poursuivi pour rébellion avec un couteau envers les gendarmes, l’homme est déjà connu pour des faits anciens d'agressions sexuelles. Lui-même n'a pas su expliquer son geste. Le Parquet a requis 3 ans dont 1 avec mise sous écrou, mais le tribunal a opté pour 24 mois dont 6 fermes à domicile, avec injonction de soins psychologiques.
Les avocats ne comprennent pas l'expertise
Maître Laurent Hatchi pour les 2 parties civiles, donne des nouvelles de ses clientes et sa vision sur le mis en cause :
Maître Joanna Podan pour la défense, parle plutôt d’un individu malade psychologiquement qui n’a pas sa place en prison :
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.






