Fin du mouvement de grève à La Trinité
Depuis 7 heures ce lundi matin 10 mars, les agents observaient un droit de retrait en soutien à Michèle Latouche. La directrice générale des services de la ville, qui a tenté de mettre fin à ses jours après avoir été mise à pied pendant 19 mois pour des raisons injustifiées selon eux. Un accord a depuis été trouvé avec la maire de la ville.

À l’origine de cette mobilisation, la DGS, Michèle Latouche, avait été sanctionnée pour l’usage d’une carte essence de la collectivité avec des dépenses estimées à 4 000 euros. Le conseil de discipline avait statué sur un remboursement de la somme et une mise à pied de 15 jours, avant que l’ancien maire n’impose une mise à pied de 19 mois sans traitement.
Un accord trouvé
Michèle Latouche avait saisi le tribunal administratif qui s’était prononcé sur son cas et l’utilisation litigieuse de la carte de carburant. Si elle devra bien payer la somme, sa mise à pied a été annulée par la maire Patricia Telle qui s’est longuement entretenue en négociation avec l’intersyndicale CGTM/SOEM/FSM-FA FPT.
Au terme de plusieurs heures d'échanges. Nous avons trouvé un accord et il y a eu une ou deux suspensions de séance. Et donc, il y a cinq mesures. La sanction disciplinaire, pour laquelle le tribunal administratif avait confirmé la sanction prise antérieurement c'était 19 mois. Cette sanction disciplinaire de 19 mois a été annulée. La sanction disciplinaire proposée par le Conseil de discipline, donc en avril 2023, a été annulée. Le salaire de février de madame la collaboratrice en question, sera remboursé, sous réserve bien sûr du contrôle de légalité. Et ses autres salaires des mois à venir seront maintenus jusqu'à son départ à la retraite puisqu'elle prévoit de partir au mois d'août. Et elle avait écrit en ce sens il y a quelques jours. Elle bénéficiera aussi d'un soutien psychologique pris en charge par la ville et donc elle pourra choisir elle-même son thérapeute. Et puis la dernière des mesures qui a fait le plus débat, elle devra rembourser les 4 000 euros représentant l'utilisation d'une carte d'essence pour alimenter son véhicule.
L’intéressée pourra ensuite s’entretenir avec la maire et le trésor public sur un échéancier à mettre en place afin de rembourser sa dette.
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