Une mise au point prévue sur la prise en charge des patients en radiothérapie
Le CHU de la Martinique et la plateforme régionale d’oncologie de Martinique (GIP PROM) ont rendez-vous ce lundi 5 février avec les dirigeants de l’Institut National du Cancer (INCa). Ils ont pour objectif de faire le point sur la situation de la prise en charge des patients nécessitant une radiothérapie.
Depuis la semaine dernière, le 31 janvier précisément, les trois machines de radiothérapie de l’hôpital de Martinique sont à l’arrêt. Deux ont été victimes de pannes, la troisième étant à l’arrêt pour une maintenance programmée. Face à cette situation exceptionnelle, afin de garantir la continuité de prise en charge des patients, des actions ont été immédiatement entreprises par le CHU de Martinique sous la coordination de l’ARS.
Une réunion "importante"
Cette réunion ce lundi avec l’Institut National du Cancer est très importante pour Anne Bruant Brisson, la directrice de l’Agence Régionale de Santé :
Elle est importante parce qu'elle permettra aussi d'abord de voir où en sont les patients qu'on avait identifiés, mais aussi de connaître, de savoir combien de nouveaux patients sont depuis rentrés dans le système. C'est en fait de remettre à jour la file des patients urgents et la file active qui, elle, n'est pas nécessairement urgente. Et puis, et puis il y a des arbitrages à faire qui ne sont jamais faciles pour les médecins, mais ça fait partie. Il faut être capable d'arbitrer et d'anticiper dans ce genre de situation.
Des alternatives proposées
La possibilité d’un transfert de patient a également été envisagée dans le cadre d’évacuations sanitaires.
J'avais prévenu mon collègue en Guadeloupe. Et puis l'assurance maladie est vraiment dans les starting-blocks. S'il y avait besoin pour déclencher sans problème, sans problème, sans obstacle, j'allais dire administratif, une prise en charge au cas où on aurait besoin de faire un transfert sur la Guadeloupe parce que c'est plus près et que ce sont nos médecins qui interviennent aussi sur leurs machines. Donc il y a là une proximité, mais aussi, pourquoi pas, d'identifier des CLCC et autres centres de lutte contre le cancer, capable si besoin, et encore d'accueillir des patients pour lesquels vraiment, on aurait un risque majeur à l'interruption du traitement.
La remise en fonctionnement progressive d’une puis de deux machines cette semaine devrait tout de même permettre de sécuriser les traitements des patients concernés.
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