Les risques d'infections sexuellement transmissibles sont plus importants pendant le carnaval

L’agence régionale de santé met en garde les carnavaliers face aux Infections Sexuellement Transmissibles.

A l’approche des jours gras, les risques d’expositions aux IST (Chlamydiae, gonocoque, syphilis, herpès génital, hépatite B, VIH/Sida) sont plus importants. Il faut dire que le carnaval est une période qui favorise les rapprochement sans que la vigilance soit toujours de mise.

Au-delà de l’usage du préservatif, l’ARS encourage tout un chacun à se faire dépister au moindre problème et plus systématiquement une fois par an et à chaque changement de partenaire. D’autant que la plupart de ces maladies ne présentent pas de symptômes mais se développent en sourdine jusqu’à entraîner de graves complications.

L’ARS met aussi en garde contre les différents types de relations sexuelles (buccales ou anales) et même les caresses… Autant d’échanges de fluides qui peuvent provoquer la transmission de maladie.

Pour se faire dépister, chacun peut se rendre chez son médecin traitant. Mais nombreux sont ceux qui sont mal à l’aise devant un médecin de famille. Il existe donc aussi des CeGidd, des centres de dépistages anonymes et gratuits qui proposent non seulement le dépistage et le traitement mais aussi un accompagnement social et psychologique.

Il en existe 4 en Martinique : à l’hôpital Pierre Zobda Quitman de Fort de France, à l’hôpital Louis DOMERGUE de Trinité, au centre de santé polyvalent de Martinique à Fort de France (route de la folie) et à Saint-Pierre.

La liste, les contacts et les adresses de ces centres est disponible sur le site www.faitesledépistage.fr