Engorgement au service orthopédie du CHU de Martinique, une nouvelle salle va être ouverte

Engorgement, manque de lits, interventions repoussées… Cette semaine, le syndicat FO Santé évoquait la situation de plus de 20 patients en attente d’une opération depuis plusieurs jours dans des conditions inacceptables.

Contactée hier, la direction du CHU de Martinique reconnait ses difficultés actuelles dans la gestion des patients. Elle reconnaît qu’il s’agit d’une réalité mais qu’elle est en passe d’être résorbée.

Libérer des places au bloc opératoire

La priorité est désormais de donner plus de places aux patients du service d’orthopédie au bloc opératoire. Une nouvelle salle va être ouverte ce week-end annonce Jérôme Le Brière, le directeur général du Centre Hospitalier Universitaire de Martinique.

Le gros sujet que nous avons sur l'orthopédie est bien un sujet d'accès au bloc. C'est un sujet de fonctionnement entre le service d'orthopédie et le bloc opératoire. Encore une fois, il s’agit de la fluidité des parcours et de la place au bloc opératoire. Là, à moyen terme, dans un mois et demi, deux mois, des plages de bloc vont se libérer parce qu'une ou deux disciplines sortiront du bloc et iront dans un autre espace. Il y aura un ballon d'oxygène et un appel d'air. Pour l'instant, en effet, la place de l'orthopédie au bloc n'est sûrement pas assez grande. On a vu les orthopédistes hier (Ndlr : mercredi). On va ouvrir une autre salle samedi, possiblement vendredi, possiblement dimanche, mais samedi, c'est certain, pour justement écluser, je suis désolé de parler comme ça, mais pour écluser les patients qui sont présents. Là, on n’ est plus à 20, on est plus près des 10 que des 20 à l'heure où on se parle

Pour le directeur général du CHUM, un travail est engagé globalement au sein de l’hôpital sur tout ce qui concerne le post-opératoire afin de fluidifier l’accueil des patients et faciliter la gestion des soins.

Il y a ce travail de fluidité entre le bloc et l'orthopédie. Et puis, globalement, au niveau du CHUM, la priorité numéro un sur l'année 2025, voire sur le semestre à venir, c'est le développement de l'ambulatoire. C'est-à-dire quand on a possibilité d'opérer un patient, on sait très bien que le patient, si médicalement, il est sortant, il sera plus à l'aise, même si on est le plus accueillant possible au CHUM, plus à l'aise à son domicile en post-opératoire que dans un lit d'hôpital. Ça se fera main dans la main avec les équipes, avec les médecins, avec la médecine de ville, avec les familles, les patients et les usagers, bien évidemment, puisque il faut faire ça posément.