Trafics de cocaïne en Martinique : les policiers démantèlent deux réseaux
INFO RCI - À quelques jours d’intervalle, la semaine dernière, les 14 et 17 mars, les équipes de la police nationale ont mis un coup d’arrêt à deux réseaux de trafiquants, spécialisés dans l’envoi de cocaïne par voie aérienne.

Depuis plusieurs mois, les interpellations de mules (des personnes voyageant en avion avec de la drogue) se multiplient entre les Antilles et l’Hexagone.
Mais, cette fois-ci, c’est à terre, que les policiers de la Direction Territoriale de la Police Nationale, ont mis un coup d’arrêt à deux équipes chargées de la logistique, avec le concours du Raid 972 et d’une équipe cynophile « stupéfiants ».
Au total, dans deux affaires distinctes impliquant des cellules guyano-surinamaises, les enquêteurs de l’antenne Caraïbe de l’Office Anti-stupéfiants et le groupe stupéfiants du service territorial de police judiciaire ont interpellé 11 personnes, et saisi plus de 20 kilos de cocaïne.
Une interception de mules, pour le premier dossier
Dans le premier dossier, tout démarre par l’arrestation à l’aéroport Aimé-Césaire, de deux mules originaires du Suriname. Les deux femmes sont, chacune, porteuses de 4,7 kilos de cocaïne.
Les investigations permettent de remonter sur trois autres personnes : un Guyanais et deux Surinamiens. 7 pains de cocaïne sont saisis lors des perquisitions.
Les deux Surinamiens considérés comme les têtes de réseaux ont écopé de 4 ans de prison, le Guyanais a été condamné à 2 ans. Les mules, elles, feront l’objet d’un plaider-coupable.
Un renseignement, pour le second dossier
Dans le second dossier, c’est un renseignement qui a permis aux policiers de remonter sur une équipe structurée. Après des investigations et des filatures, deux domiciles sont repérés, à Tartane et Fort-de-France.
Six personnes sont interpellées, 3,2 kilo de cocaïne et plus de 19 000 euros en espèces. Sur place, chacun avait un rôle bien déterminé. Un logisticien qui facilitait la location des maisons, des acteurs chargés de conditionner la cocaïne en ovules ou en ceinture et des mules, prêtes à les ingérer ou à être équipées.
Sur les six mis en cause, quatre seront jugés le 15 avril en comparution immédiate. D’ici là, ils ont été placés en détention provisoire.
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