Décès d'un nouveau-né à Schoelcher : le drame d'une précarité difficile à détecter

Par 04/12/2025 - 13:13 • Mis à jour le 04/12/2025 - 13:30

Les investigations se poursuivent après la découverte d’un nouveau-né mort à Schoelcher. La mère, hospitalisée, était inconnue de l’ACISE Samu social, qui indique qu’elle ne figurait pas parmi les personnes suivies. La gendarmerie doit établir les causes du décès.

    Décès d'un nouveau-né à Schoelcher : le drame d'une précarité difficile à détecter
La mère a été retrouvée dans un squat au boulevard Allègre à Fort-de-France. (Photo d’illustration)

Les investigations se poursuivent après la découverte, mardi (2 décembre) en fin de journée, d’un bébé mort, placé dans le réfrigérateur d’une maison à Schoelcher.

A LIRE AUSSI Suspicion d'infanticide à Schoelcher : un nouveau-né retrouvé mort dans une maison, la mère hospitalisée

La mère, qui venait d’accoucher, une femme de 37 ans, a été retrouvée dans un état critique dans un squat, boulevard Allègre, à Fort-de-France. Elle a été hospitalisée à la Maison de la femme, de la mère et de l’enfant (MFME).

L’enquête, confiée à la gendarmerie, doit déterminer les causes du décès du bébé.

« Elle fréquentait le squat de Conforama »

La maman était inconnue des services de l’ACISE Samu Social, comme l’a confirmé Thierry Labbé, cadre coordonnateur des maraudes.

Très sincèrement, ce n'est pas une personne que nous connaissions en rue. Elle fréquentait le squat de Conforama. Si nous l'avions rencontrée avec une personne identifiée comme étant sans abri ou en grande précarité, on aurait pu faire le lien, mais dans le cas d'espèce, cette personne déambulait comme tout le monde dans la ville de Fort-de-France et je suppose aussi sur Schoelcher. Et puis, à un certain moment, elle sortait des radars de la rue pour rentrer dans une maison dans un squat. Une ou plusieurs, je ne sais pas Elle n’était pas sans abri, puisqu'elle avait un domicile. Et elle n’était pas en grande précarité, parce qu'elle était quand même soutenue par sa famille. Ce n'est pas une personne qui, pour nous, serait rentrée dans la file active. Je ne sais pas pour les autres équipes de maraude qui s’occupent de tout ce qui est lié à la réduction des risques liés à la consommation de toxiques. Peut-être qu'eux, ils la connaissaient, puisque c'était apparemment quelqu'un qui consommait des produits psychoactifs. Mais pour nous, au niveau de l’ACISE Samu social, nous ne la connaissions pas.


√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.

Tags