L'heure est au constat et au nettoyage après l'incendie qui a frappé l'hôtel Bambou
Sur la plage de l'Anse Mitan, les vacanciers profitent du beau temps et de la mer. À quelques mètres des baigneurs, des employés de l'hôtel Bambou s'affairent dans ce qui reste de "L'Espace Makrélaj" qui a été consumé par les flammes la nuit dernière.
L’heure est au déblaiement et au nettoyage ce matin dans la partie des installations de l’Hôtel Bambou qui a brûlé la nuit dernière.
Peu après 23 h 30, les 150 salariés de l’établissement des Trois-Ilets ont été prévenus d’un départ de feu dans ce qui a été nommé “L’Espace Makrélaj” ; un espace qui comprenait une boutique, un spa et un snack.
L’intervention d’une quinzaine de pompiers et de leurs trois engins a permis de maîtriser les flammes et d’éviter leur propagation à d’autres installations.
Ca matin, à l'heure du constat, le bilan provisoire est lourd : une quinzaine de salariés se retrouvent affectés par les conséquences de ce sinistre ; une surface de plus de 500 mètres carrés a été détruite pour un coût estimé à près de 200 000 euros de pertes.
Patrick Elisé, le directeur de la restauration de l’Hôtel Bambou, est revenu sur les faits
On a attendu les pompiers en arrosant avec les lances qu'on avait pour pouvoir, dans un premier temps, protéger le seul espace qui n'avait pas été atteint, c'est-à-dire le Barik bar. Au niveau des locaux, on a l'espace plage, là où on distribuait des serviettes et là où également, il y avait une boutique, le snack. Et le spa. Comme on dit, c'est à l'image même des bambous, ça plie, mais ça ne rompt pas. On a mis en sécurité l'ensemble des locaux qui ont été impactés par le feu. On se donne jusqu'à lundi pour réfléchir. On a plusieurs pistes, mais je pense qu'on se remettra d'une autre manière en exploitation parce qu'on a quand même les trois semaines qui arrivent là, qui sont relativement chargées. Le but c'est d'ouvrir en sécurité, d'être capable de protéger tant les clients que le personnel
Une nuit d'angoisse
Les clients logés au plus près du feu ont veillé une bonne partie de la nuit dans l'attente d'une consigne d'évacuation qui n'est finalement pas venue. Cette mère de deux enfants raconte sa nuit blanche angoissante :
Vers minuit où quelqu'un est venu frapper aux portes de chaque bungalow pour nous dire qu'il faut se réveiller parce qu'il y a le feu et que si on a des voitures qui sont garées au fin fond du parking, il faut déplacer pour éviter que ça prenne feu et qu'on risque d'évacuer. Ils ont commencé par les deux premières rangées qui étaient plus proches du feu, notamment notre bungalow. Du coup, j'ai dû veiller la nuit pour être sûr qu'on ne risque pas d'être évacués. J'ai laissé dormir les enfants et moi, je suis restée un peu éveillée jusqu'à ce que ça soit bien pris en charge par les pompiers, parce qu'ils sont arrivés très tard et le feu commençait déjà à avancer. Et heureusement qu'il y avait du vent qui poussait vers la mer. Donc, ce qui fait que ça nous a aidé, parce que si c'était de l'autre sens, on aurait évacué les deux premiers rangées de bungalow. Ils ont pu éteindre le feu on a pu un peu dormir un peu. Mais c'était un peu délicat parce que de minuit jusqu'à 3h00 du matin, on était éveillé
Tôt ce matin, la direction de l'hôtel indiquait que la majorité des services étaient assurés malgré le sinistre.
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