[VIDEO] Marius Trésor : « Une certaine fierté d’avoir fait partie des premiers Antillais en équipe de France »
Ce samedi 18 janvier, le stade de Sainte-Anne en Guadeloupe sera officiellement baptisé « Stade Marius Trésor », du nom de ce défenseur légendaire de l’équipe de France qui a fait ses premiers pas à la Juventus de Sainte-Anne. Des matches de Gala sont programmés ce week-end avec les gloires du Variété Club de France.
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C’est un grand nom du football français. Désormais, ce nom d’un enfant du pays, d’un enfant de la Guadeloupe, sera gravé pour l’éternité à Sainte-Anne, sa commune de naissance et de cœur.
Après deux refus à deux anciennes municipalités, dirigées par Aldo Blaise et Christian Baptiste, l’ancienne gloire du football français Marius Trésor a fini par franchir le pas, comme il l'explique avec humour.
Les deux fois, j’ai dit non car, pour moi, donner son nom à un stade, ça se faisait quand la personne était décédée donc, comme j’avais envie de vivre encore longtemps, je me suis dit, on va attendre encore un peu
Des amis l’ont convaincu que ce serait une très bonne chose. « Et quand je vois les garçons qui m’ont accompagné sur cette aventure, je ne le regrette pas ».
Trois jours après son 75ème anniversaire
Ce samedi, trois jours après son 75ème anniversaire et jusqu’à lundi, Marius Trésor sera en effet célébré comme il se doit, sur le terrain de la Juventus de Sainte-Anne, où il a fait ses premiers pas.
Avec ses « amis » comme il les appelle, les Tigana, Giresse, Stopyra et autres Pires, Karembeu, Govou, Janvion, Couriol (etc…) du Variétés Club de France, il participera à un match de gala avec les anciens de la Juventus.
56 ans après avoir quitté son île natale, en 1969, pour une carrière exceptionnelle, qui conduira l'athlétique défenseur central en Corse à Ajaccio, à l’Olympique de Marseille et aux Girondins de Bordeaux.
Mais, surtout, en Équipe de France (65 sélections), avec la nomination, comme capitaine en 1976.
J’ai ressenti une certaine fierté car j’ai fait partie des premiers Antillais à jouer en équipe de France. Ça a été très vite, deux ans après mon arrivée. J’ai vu l’impact que ça a eu sur les Antillais, quand j’ai été nommé capitaine et que je suis revenu ici, en Guadeloupe. J’ai eu l’impression d’être un autre homme. Les gens ne me reconnaissaient plus », avoue celui qui a toujours brillé par sa modestie.