Au Vauclin, les agents se mobilisent pour retirer les sargasses avant l’arrivée du Tour des Yoles 2025
En prévision de l’arrivée de la 3e étape du Tour des Yoles, la ville du Vauclin a redoublé d’efforts pour nettoyer le front de mer envahi par les algues brunes. Une opération logistique intense qui doit garantir un bon moment pour les yoleurs comme les spectateurs.
Hier encore (28 juillet), le sable du Vauclin était recouvert de sargasses en décomposition. Leur odeur pestilentielle envahissait tout le front de mer. Ce matin, les équipes municipales étaient une nouvelle fois mobilisées dès l’aube.
Objectif : offrir un site d’arrivée digne pour les équipages du Tour des Yoles et à la foule attendue pour les accueillir.
Un effort qui porte ses fruits
Tony Davidas, premier adjoint au maire du Vauclin en charge de la sécurité et de l’environnement, a décrit un effort intense sur plusieurs jours :
La ville du Vauclin s'est attelée à enlever le maximum de sargasses. Alors ça a été vraiment compliqué. On a dû faire appel à deux pelles à long bras et à plusieurs camions. On a tourné pendant dix jours, et même le dimanche matin, on a fait travailler une entreprise pour enlever les sargasses.
Malgré les difficultés, les élus se disent prêts pour accueillir les yoleurs dans de bonnes conditions. Les moyens humains et techniques ont été renforcés pour garantir la sécurité et la salubrité du site :
On est quand même assez fiers et assez contents de vous dire qu'on a enlevé une grosse partie des sargasses. On a prévu à 5 h du matin une brigade de 20 agents de l’Association des chantiers d'insertion Hommes et Territoires, qui nous suit pour pouvoir enlever les sargasses de manière manuelle. Il y aura aussi le tractopelle de la ville pour les amas les plus importants. On est prêts à attendre les yoleurs.
Des solutions en préparation
Si le Tour des Yoles a permis d'accélérer cette mobilisation, la problématique des sargasses reste une préoccupation majeure pour la commune. Tony Davidas a alerté sur les conséquences pour la population :
Je pense que c'est vraiment un problème de santé publique grave. Pendant deux ou trois semaines, on a eu des habitants qui étaient très incommodés. Et on a fait le maximum.
Pour limiter durablement les impacts, la municipalité prévoit des dispositifs anti-invasion :
On est en train de travailler avec les services de l'État. En fin d'année, on espère avoir notre premier barrage sur la ville. Et également des filets anti-sargasses.
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