Après la Mercury Beach, l’organisation fait place nette sur la plage de Grand Anse
Après le nettoyage dimanche (27 juillet), place au démontage des installations, ce lundi, sur la plage de Grand Anse, aux Anses-d’Arlet. Les structures mises en place pour la Mercury Beach, samedi, sont en cours d’évacuation. Les organisateurs se félicitent du bon déroulement de l'événement.
Ce samedi (26 juillet) a été rythmé par la scène de la Mercury Beach, aux Anses d’Arlet. Plus de 500 bateaux et 10 000 festivaliers étaient au rendez-vous sur la plage de Grand Anse.
Près de 48 heures après la clôture de l’événement, les équipes de démontage et nettoyage sont encore à pied d’œuvre sur le site.
La journée de dimanche a été largement consacrée au nettoyage et des tonnes de déchets ont été rassemblées pour être évacuées.
Selon Gilles Wanajohu, l’organisateur de la Mercury, explique qu’après l’événement, ils ont environ une semaine pour remettre le site en état.
On a l’impératif de tout nettoyer dès la fin de l’événement pour que la plage soit opérationnelle pour l’ensemble des Martiniquais le dimanche matin à la première heure. C’est un challenge important avec un cahier des charges assez contraignant qu’on s’efforce de respecter et qui permet à cet événement de durer dans le temps.
Et le gros du nettoyage a bien été réalisé.
« L’eau est transparente »
Aurélie, venue prendre son bain aujourd'hui, découvre une plage dans tout autre état que samedi.
La plage est très belle. J'avoue que je ne savais pas que la Mercury, c'était ici. Je savais que c'était aux Anses d’Arlet. Je trouve que le sable est beau, la mer est super belle. C’est propre. Ils disent que l'eau était marron. J'imagine que ceux qui étaient là savent de quoi ils parlent, mais en tout cas, là, l'eau est magnifique, transparente. J'ai déjà pris des vidéos. Nickel. Et je n'ai pas entendu qu'il y a eu des débordements. C'est le plus important.
Les structures métalliques démontées
Quelques jours après l'événement ayant réuni plus de 10 500 personnes, équipes et bénévoles sont toujours à l'œuvre pour redonner vie à Grand Anse, comme l’explique Sarah Delivera, membre de l’organisation de la Mercury Beach
Le nettoyage de l'eau de la plage, ça a été fait hier (NDLR dimanche). On remercie aussi les volontaires. Il y a énormément de gens qui nous prêtent main-forte par esprit d'écologie, je pense, et qui viennent spontanément aider les équipes.
Ce lundi (28 juillet), ce sont les structures métalliques, sur terre et en mer, qui sont désassemblées et transportées dans leur lieu de stockage.
Vous avez les cinq plongeurs, après toutes les équipes des structures qui démontent petit à petit. Ce n'est pas encore fini. Et puis nous sommes encore là, on est une dizaine, ramener tout le matériel.
Gilles Wanajohu estime que le démontage des structures sera terminé dès ce mardi ou mercredi.
On fait tout pour que ce soit propre et sans installation avant la fin de la semaine.
« Des moyens logistiques immenses »
Pour Sarah Delivera, un évènement d’une telle ampleur demande des moyens logistiques et sécuritaires importants avec les coopération de tous les services nécessaires. Elle est revenue sur le bon déroulement de la manifestation.
Cela mobilise des moyens logistiques immenses. On fait l'installation de la plage quasiment un mois avant (tours de son, podiums, espace VIP…). On ne peut pas installer malheureusement trop en amont, puisque la plage, forcément, doit être libre. On a une centaine de personnes qui travaillent sur les bars. On a plus d'une centaine d'agents de sécurité mobilisés tout au long de la manifestation, sans compter les gendarmes, les douaniers, les Affaires maritimes qui sont sur l'eau toute la journée. On a toujours mis beaucoup de moyens sur la sécurité et après près de 15 ans d'existence, on n'a jamais à déplorer d'incidents majeurs. Maintenant, c'est vrai que vu les circonstances actuelles, d'avoir cet appui des autorités ne peut que rassurer et surtout garantir une sécurité maximum à tous les participants. Je pense que du coup, sur cette année, les gens ont été un peu plus rassurés par rapport à ce qui se passe autour.
Aucun dérapage
Les organisateurs dressent un bilan positif de cette édition qui s’est déroulée sans incident majeur malgré l’affluence et au vu du climat des derniers mois et des récents événements.
Pour Gilles Wanajohu, organisateur de la Mercury Beach c’est un véritable succès.
Le bilan est plutôt positif et satisfaisant dans la mesure où il n'y a pas eu de dérapage. Le climat est un petit peu compliqué en ce moment au niveau sécuritaire. Donc, c'était notre grosse interrogation sur cette édition. Mais ça s'est bien passé. On a réussi à canaliser correctement les flux. On a, je pense, entre 1 000 et 1 500 personnes de moins par rapport à l'année dernière, mais c'était voulu parce qu'on a une jauge qu'on ne peut pas dépasser. On a un site un petit peu compliqué, comme vous le voyez, qui ne peut pas accepter toute la Martinique. Donc, on est obligé, contrairement aux autres événements, nous, de réduire au lieu d'essayer d'augmenter notre jauge.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.






