Vers une reprise des cours mardi 16 septembre au collège Belle Étoile
Dix jours après l’agression de plusieurs personnels du collège Belle Étoile à Saint-Joseph par un élève de 14 ans, un retour en classe pourrait avoir lieu dès mardi. Les mesures annoncées par le Rectorat et les échanges avec la communauté scolaire laissent entrevoir une reprise progressive.
Depuis l’agression survenue dans l’établissement le vendredi 5 septembre, le Rectorat a multiplié les rencontres avec les représentants du collège afin d’apporter des réponses concrètes.
Plusieurs dispositifs ont été annoncés : remplacement des personnels en arrêt, renforts supplémentaires pour assurer la continuité pédagogique, accompagnement psychologique, et renforcement de la sécurité. Des formations spécifiques doivent également être mises en place.
Les membres de la communauté éducative doivent se réunir aujourd’hui (15 septembre) en assemblée générale pour examiner ces mesures et discuter des conditions d’une reprise apaisée.
Certains enseignants prêts à reprendre
Pour Olivier Jean, professeur d’EPS au collège Belle Étoile, les avancées obtenues lors des discussions vont permettre aux enseignants d’envisager un retour en classe dès demain.
Tous les points qui ont été abordés ont trouvé en partie satisfaction et les enseignants sont assez satisfaits du retour qui a été fait de ces rencontres et estiment qu'une rentrée pourra être possible très certainement mardi. Nous avons fait la demande d'encadrants supplémentaires, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du collège, donc aux abords de l'établissement. À ce niveau-là, nous avons obtenu des réponses positives. Nous avons pris soin de demander si tous les personnels absents aussi seraient remplacés, ce que le Rectorat a réglé.
Cette satisfaction reste cependant mesurée. Le traumatisme provoqué par l’agression est encore bien présent dans les esprits.
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“Une scène d’horreur”
Malgré la perspective d’une reprise, l’établissement reste marqué par l’évènement.
C'était une scène d'horreur. Il y a des enfants qui ont assisté à tout ça. Nous exprimons notre soutien total à tous les collègues qui ont subi des violences et nous espérons qu’un suivi de leur état physique, mais également de leur état psychologique, sera continu car les collègues ont été profondément touchés dans leur chair, ils ont subi des violences physiques extrêmes, mais également un traumatique psychologique qui, à mon avis, sera très long à passer. J'espère que ces collègues entendent qu'ils ont notre soutien.
À ce jour, une trentaine de personnels est toujours en arrêt, touchés physiquement ou psychologiquement.
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