Rentrée scolaire : la course aux livres bat son plein en Martinique
Depuis le début des vacances, les parents martiniquais se pressent dans les librairies pour anticiper la rentrée scolaire de leurs enfants. Une période charnière pour les professionnels du livre, qui doivent répondre à une forte demande dans un laps de temps serré.
À peine les cahiers refermés, beaucoup de familles ont déjà entamé la chasse aux manuels scolaires. Objectif : éviter la cohue de dernière minute et s’assurer que leurs enfants auront tout le nécessaire à temps.
Si l’exercice est parfois fastidieux, il est devenu un incontournable pour la majorité des familles. Et l’affluence ne faiblit pas à mesure que la rentrée approche.
Une gestion en flux tendu
À Fort-de-France, l’enseigne Kazabul a choisi un modèle sans stock physique pour faire face à la complexité logistique. Didier Claude, libraire, s’est expliqué :
Nous, on fait le choix essentiellement lié à des contraintes logistiques, de ne pas avoir de stock sur les livres scolaires. Par contre, on propose à tous nos clients, que ce soit les clients habituels ou les clients plus occasionnels, de commander pour eux les ouvrages scolaires.
Mais pas d’inquiétude pour les parents qui commandent les manuels maintenant, ils recevront leurs fournitures à temps.
Ce sont des commandes individuelles. On fait venir les ouvrages par avion. Malgré tout, on est sur un délai d'environ trois semaines pour que les livres nous parviennent. C'est une moyenne. Et les clients peuvent commander sur notre site internet ou bien en boutique. On essaye aussi de générer en parallèle les listes des établissements scolaires qu'on a reçus pour faciliter les commandes.
Des rayons chargés
Du côté de Cultura Martinique, enseigne bien connue pour ses rayons fournis, la période rime également avec tension logistique. Christian Coppet, directeur réseau, a indiqué que malgré l’organisation mise en place quelques aléas subsistent :
Je vais dire que la seule difficulté vient des fois pour des parents qui vont dire : il manque encore quelques livres. Donc on ne va pas pouvoir servir 100 % de la liste, parce que 100 % des livres ne sont pas au moment où ils passent. Ce qui arrive, c’est qu’il suffit qu’il y ait une édition qui a été adoptée à la rentrée, et l'enseignant a choisi au mois de juin une nouvelle édition. Le temps que nous fassions nos commandes et qu'elle arrive, ça prend un petit délai. Mais c'est quelque chose que l'on est habitué à faire.
En attendant la rentrée, tous s’activent pour faire en sorte que chaque élève commence l’année avec les bons livres entre les mains.
À ÉCOUTER Le reportage de Mélissa Grutus
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