Yohann Equinoxe : sa famille toujours sous le choc 4 ans après

Par 13/09/2020 - 21:50 • Mis à jour le 15/09/2020 - 06:44

Le 13 septembre 2016, Yohann Equinoxe, un jeune lycéen de Baimbridge perdait la vie sur un trottoir, lardé de coups de couteau pour un banal téléphone portable. L’affaire avait ému toute la Guadeloupe et continue de susciter de la tristesse, même si l’auteur de l’agression dort depuis en prison, condamné à 14 ans de réclusion.

    Yohann Equinoxe : sa famille toujours sous le choc 4 ans après

4 ans déjà que le jeune Yohann Equinoxe a perdu la vie en sortant du lycée, cet adolescent de 15 ans s’était fait agressé alors qu’il attendait tranquillement le bus, non loin de Lacroix. Ne voulant pas donner son téléphone portable, il s’était fait poignardé à 7 reprises. Son meurtrier du même âge purge depuis une peine de 14 années de prison, après trois recours formulés. Un triste fait-divers qui avait marqué les esprits à l’époque, la population atterrée par ce drame, pour motif crapuleux et qui n’avait pas lieu d’être. Une vie pour un Smartphone...

Du côté de la famille, la douleur est toujours immense, cette famille se pose encore des questions notamment sur l’éducation de nos jeunes. Manuella la sœur de Yohann a accepté de témoigner : 

L’agresseur, fugueur au moment des faits, n’a pas su apprécier les conséquences irréversibles de son malheureux geste. Jugé une troisième fois, après un appel du parquet, en Martinique, il a désormais tout le temps d'y réfléchir. Le jeune Saint-Franciscain agressé avait été touché au cou et au thorax. Identifié dans les heures qui avaient suivi le crime, le suspect, avait été arrêté le jeudi suivant, par la police judiciaire, au domicile de l’une de ses sœurs à Saint-François, où il s’était réfugié.

L'affaire suscite toujours beaucoup d'émotions notamment chez ses proches, de nombreuses marches blanches contre la violence avaient été organisées. Ce genre de racket qui tourne mal ne doit plus jamais se reproduire. Mais force et de constater, que des vols de bijoux ou de téléphones, notamment sur des adolescents partout en Guadeloupe, sont toujours constatés depuis. Certes peut-être moins nombreux, mais encore trop fréquents.

 

 

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