Violences faites aux femmes : un village des associations est organisé à Pointe-à-Pitre

Par 13/11/2024 - 10:22 • Mis à jour le 13/11/2024 - 13:16

Unies pour dire non aux violences faites aux femmes, les associations de Guadeloupe se mobilisent, ce mercredi 13 novembre sur la Place de la Victoire. L’objectif de cette journée est clair : informer, sensibiliser et encourager des actions concrètes.

    Violences faites aux femmes : un village des associations est organisé à Pointe-à-Pitre
Photos et vidéos Lynda Cayarcy

Ce matin (13 novembre), le Conseil Départemental de Guadeloupe organise pour la première fois un « village des associations » sur la Place de la Victoire à Pointe-à-Pitre

L’événement rassemble associations et acteurs institutionnels, tous unis autour d’une même mission : sensibiliser le public aux violences faites aux femmes sous le thème « Violences faites aux femmes : Ka nou ka fé ? » (Que faisons-nous ?). 

Sensibiliser et informer pour mieux agir

Le village des associations a pour mission d’informer le grand public sur les dispositifs existants pour prévenir et lutter contre les violences faites aux femmes. 

Différentes associations, accompagnées d’institutions telles que la justice et les services sociaux, sont présentes pour expliquer les moyens de prévention et les ressources d’accompagnement disponibles pour les victimes. 

village des violences faites aux femmes

Ce projet fait partie du réseau VIF (Violence Intrafamiliale), créé l’année dernière par le département, qui réunit associations et institutions afin de renforcer les actions de protection et d’accompagnement.

Une problématique alarmante

En Guadeloupe, où la population féminine représente plus de 54 %, les violences faites aux femmes constituent un problème préoccupant. En 2022, deux féminicides ont été recensés sur l’île, tandis que le nombre s’élève à 118 pour l’ensemble de la France. 

Au-delà des décès, les conséquences de ces violences incluent des traumatismes psychologiques, des blessures graves pouvant mener à des handicaps, ou encore des répercussions socioéconomiques importantes.

Les mesures mises en avant lors de cette journée incluent la prévention, l’éducation et la protection légale. Les participants insistent sur le renforcement des lois et sur l’application rigoureuse des sanctions pour dissuader et punir les violences. 

Le soutien aux associations locales est également primordial. Celles-ci jouent un rôle important dans la sensibilisation et l’accompagnement des victimes sur le terrain.

Avec cette première édition, le Conseil Départemental espère susciter une prise de conscience collective et engager la population dans un mouvement actif pour enrayer le fléau des violences faites aux femmes.

 


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