Des agents de sûreté dénoncent des salaires impayés à l’aéroport Guadeloupe Maryse Condé

Par 17/07/2025 - 19:53

Des agents de sûreté sous-traitants de Protect Company se sont mobilisés, ce jeudi après-midi (17 juillet), à l’aéroport Guadeloupe Maryse Condé. Ils ont bloqué l’accès aux camions d’avitaillement pendant plus d’une heure, provoquant des retards. Ils réclament le paiement de leurs salaires de juin.

    Des agents de sûreté dénoncent des salaires impayés à l’aéroport Guadeloupe Maryse Condé
@Franck Hiroquoy

Blocage à l’aéroport Guadeloupe Maryse Condé ce jeudi après-midi (17 juillet).

Des agents de sûreté sous-traitants de Protect Company ont bloqué l’accès aux camions d’avitaillement pendant plus d’une heure, provoquant retards et désorganisation.

C’est un conflit salarial qui est à l’origine de ce mouvement de protestation, qui fait suite au non-paiement de leurs salaires de juin, et ce malgré un acompte de 70 % versé la veille.

Une situation jugée intenable, d’autant que leurs fiches de paie affichent un salaire complet.

Protect Company et la SAGPC se renvoient la faute sur ce retard.

« Se faire entendre »

Mélissa Mayoute, agent de sûreté, a fait le point sur les revendications des agents.

On a déposé un préavis de grève illimitée depuis le 8 juillet. Aujourd'hui, 17 juillet, nous attendons notre salaire du mois de juin. Nous sommes des agents de sûreté basés sur le poste routier. Donc nous contrôlons le personnel au sol, les camions pour ravitailler les avions en repas, le nettoyage, le personnel au sol. En gros, c'est ça notre fonction. Les gros porteurs ont commencé à arriver dès 13 heures, donc du coup ça génère beaucoup de retard puisque les camions ne sont toujours pas allés ravitailler les avions qui sont déjà arrivés. Et j'espère qu'on se fera entendre parce que pour l'instant c'est le silence. On nous envoie par-ci, nous envoie par-là et jusqu'à ce jour, nous n'avons toujours pas notre salaire. Notre employeur nous dit que ce n'est pas de sa faute, que le problème relève de la SAGPC et la SAGPC nous dit qu'elle a payé tout ce qu'elle avait à payer. Et donc que du coup, c'est le problème de l'employeur. On nous ballote entre l'employeur et la SAGPC. Ce qu'on demande, c'est notre salaire du mois de juin, c'est tout.


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