C'est le statu quo entre les organisations syndicales et le SIAEAG
Par Anaelle EDOM
01/06/2016 - 22:38
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21
Guadeloupe
Les négociations entamées au SIAEAG, ce mercredi 1er juin 2016, n'ont pas avancé. Les syndicats ont regretté l'absence des signataires du protocole d'accord du 21 décembre 2014.
Comme prévu, à l'initiative de Laurent Bernier, le préisident
du SIAEAG une réunion de négociations a eu lieu ce mercredi
1er juin 2016. Autour de la table, on comptait la présence de
l'intersyndicale UTC-UGTG, Unsa et CGTG représentant les agents privés et
la présence d'une partie des élus des municipalités, des communautés
d'agglomération, des collectivités concernés par la gestion de l'eau dans
le département.
Cette réunion n'a donc pas permis de regrouper l'ensemble des signataires du protocole d'accord du 21 décembre 2014. Pourtant, c'était une demande formulée au préalable par les organisations syndicales pour entamer les discussions.
Ce mercredi, ces dernières ont ainsi regretté l'absence de certaines collectivités, laissant entendre qu'il n'y avait, du coup, aucun avancement possible. Pour Laurent Bernier, cette attitude est regrettable.
Le président de la structure a fait part de sa proposition de négocier sur les revendications de nature sociales propres à son entité. Car il y a urgence, en effet des milliers de Guadeloupéens sont privés d'eau.
Il a aussi fait un rappel à l'ordre face au non-respect des astreintes mises en œuvre pour assurer un service minimum. La réunion de ce mercredi devait aborder les quatre grands axes de ce mouvement de grève : le non-respect d'un protocole d'accord signé en 2016, le paiement de la prime de vacances, le calcul et le paiement des congés et la situation sanitaire de la station de Mautauban (Gosier).
Mais le sujet véritable de cette rencontre reste la gestion de l'eau en Guadeloupe. Pour l'heure, c'est le statu quo. Néanmoins, dans un communiqué en date de ce mercredi la préfecture a souligné que :
"Sans
méconnaitre, le droit de grève que la Constitution accorde à tous
citoyens, un service minimum est décidé, (l'Etat) mobilisera des agents
du SIAEAG que viendront renforcer des agents de la Générale des eaux
pour garantir aux établissements publics les plus sensibles un accès
normal à l'eau".
Cette réunion n'a donc pas permis de regrouper l'ensemble des signataires du protocole d'accord du 21 décembre 2014. Pourtant, c'était une demande formulée au préalable par les organisations syndicales pour entamer les discussions.
Ce mercredi, ces dernières ont ainsi regretté l'absence de certaines collectivités, laissant entendre qu'il n'y avait, du coup, aucun avancement possible. Pour Laurent Bernier, cette attitude est regrettable.
Le président de la structure a fait part de sa proposition de négocier sur les revendications de nature sociales propres à son entité. Car il y a urgence, en effet des milliers de Guadeloupéens sont privés d'eau.
Il a aussi fait un rappel à l'ordre face au non-respect des astreintes mises en œuvre pour assurer un service minimum. La réunion de ce mercredi devait aborder les quatre grands axes de ce mouvement de grève : le non-respect d'un protocole d'accord signé en 2016, le paiement de la prime de vacances, le calcul et le paiement des congés et la situation sanitaire de la station de Mautauban (Gosier).
Mais le sujet véritable de cette rencontre reste la gestion de l'eau en Guadeloupe. Pour l'heure, c'est le statu quo. Néanmoins, dans un communiqué en date de ce mercredi la préfecture a souligné que :
"Sans
méconnaitre, le droit de grève que la Constitution accorde à tous
citoyens, un service minimum est décidé, (l'Etat) mobilisera des agents
du SIAEAG que viendront renforcer des agents de la Générale des eaux
pour garantir aux établissements publics les plus sensibles un accès
normal à l'eau".
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