1er mai : les syndicats plus que jamais mobilisés dans la lutte pour le respect des droits des travailleurs
Ce jeudi 1er mai, les militants et représentants de 11 associations syndicales ont formé le cortège du défilé solidaire et unitaire. Elles ont rappelé l’importance d’une mobilisation de tous les instants dans la lutte pour le maintien des droits des travailleurs.

Le convoi a pris le départ à Lauricisque. Les organisations syndicales veulent marquer le coup d’un premier mai qu’elles estiment spécial. Jean-Marie Nomertin, le secrétaire général de la CGTG rappelle que la dégradation rapide de la conjoncture internationale n’est pas de bon augure pour les travailleurs.
Ce n’est pas un 1er mai comme les autres. Nous rappelons que la guerre fait rage en Europe, que le gouvernement ne fait des économies qu’en rognant sur les droits du peuple, et qu’en Guadeloupe, la liste des entreprises qui ferme est longue. Nous devons nous mobiliser car les dangers sont là. Nous devons créer un meilleur rapport de force.
L’inquiétude du secrétaire général est partagée par ses homologues. Plus que jamais le syndicat doit veiller à l'application des droits des travailleurs, qui plus est, lorsque les temps sont durs. L'union est le facteur clé selon Jean-Marc Angèle, secrétaire général de Solidaires.
Nous devons rester solidaires, car cela va plus loin que la défense syndicale, il y a des problématiques sur l’eau, sur la sécurité, sur le devenir de nos jeunes. Par ailleurs, on se rend compte que les conventions collectives ne sont pas respectées et les licenciements se multiplient. Mais nous devons rester unis, c’est ce qui fera la différence.
Nouveaux visages
Outre les organisations bien connues, de nouvelles formations ont pris part à ce défilé. Parmi elles le syndicat des Assistantes maternelles de Guadeloupe. Particulièrement remontées, elles déplorent que leur rôle auprès des familles ne soit pas suffisamment reconnu.
Elles demandent aussi un système de paie plus lisible comme l’explique Audrey Benar Le Seine, sa porte-parole.
Ce n’est pas parce que nous avons un métier de vocation, que nous devons être exploitées. Les conseils départementaux, la CAF, le Page Emploi, la ministre dédiée doivent reconnaître le rôle que nous jouons auprès des enfants et des familles. Je rappelle que nous faisons partie des professions qui ont dû travailler pendant le Covid, quitte se mettre en danger.
Du côté de l’éducation, le message est le même depuis le début de l’année, fin de la gestion comptable des postes de l’Académie, revalorisation des salaires des enseignants et fin de la destruction du service public.
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