Un conjoint violent jugé pour des "punitions sexuelles"
Un conjoint violent était poursuivi ce jeudi devant la juridiction correctionnelle pour des atteintes sexuelles sur sa femme à Saint-François. Il lui aurait fait subir des sévices particulièrement sordides, une plainte a finalement été déposée en octobre dernier. L’homme a écopé de 2 ans de prison dont 1 avec sursis avec surtout une obligation immédiate de soins psychologiques et inscription au fichier national des délinquants sexuels.
Le 6 octobre dernier, une femme dépose plainte auprès de la gendarmerie de Saint-François car elle indique avoir été agressée par son compagnon. L’homme lui aurait fait subir des choses sordides. Des pratiques un peu spéciales peut-on dire, il l’aurait contraint car elle, ne travaillant plus, "c’est lui qui paye le loyer" aurait-il indiqué. Utilisation de bouteille, coups au visage avec son attribut, tentatives de pénétration hors du commun, de brûlures des parties intimes à la cigarette. Il aurait de surcroit brutalisé la victime lorsqu’elle ne voulait pas s’y soumettre.
"J’avais bu, j’étais différent" a expliqué le mis en cause de 40 ans, mécanicien de profession. Il faut savoir que le couple ensemble depuis 7 ans et parent d’un petit garçon, ne s’entend plus depuis qu’elle est à la maison, il lui reproche des tâches ménagères mal faites d’où ces punitions sexuelles. Un homme frustré selon l’expert, "les faits sont très graves et il faut éviter un drame" ont souligné les magistrats.
Sauf que la victime à la barre a tenté de minimiser les faits, "c’est un homme bien, travailleur", leur relation est "fusionnelle", elle compte bien retourner vivre avec lui, s’accablant même en partie devant les juges. "Vous êtes une victime, rien ne peut justifier ces actes" ont répondu les juges qui ont tenté de la raisonner. Une "scène effrayante, éprouvante, dégradante avec du mépris" a déclaré le parquet, "on ne gifle pas les gens avec son sexe, ce n’est pas une arme" a-t-il ajouté, "il faut par ailleurs protéger l’enfant de tout cela". Le tribunal a prononcé 2 ans de prison dont 1 ferme aménageable et une obligation urgente de soins notamment mentaux.
Pour Maître Daïna Desbonnes, avocate du prévenu, la crise sanitaire a joué un rôle important dans cette relation un peu spéciale :
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