Procès d’Hemwick Ramfalloua : trois jours d’audience pour un meurtre et une double tentative de meurtre

Par 10/02/2025 - 05:06 • Mis à jour le 10/02/2025 - 06:33

Accusé du meurtre d’un homme et de la tentative de meurtre sur deux autres victimes, Hemwick Ramfalloua comparaît à partir de ce lundi 10 février devant la cour d’assises de Basse-Terre. Les faits remontent au 5 janvier 2022 à Pointe-à-Pitre. S’il est reconnu coupable, il risque jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.

    Procès d’Hemwick Ramfalloua : trois jours d’audience pour un meurtre et une double tentative de meurtre
Image d'Illustration

Hemwick Ramfalloua, 30 ans, fait face à la justice pour la première fois depuis son incarcération en juillet 2022. L’accusé est jugé pour le meurtre de Miguel Blombou, un jeune Saint-Martinois de 22 ans, ainsi que pour la tentative de meurtre de deux autres individus. 

Les faits se sont déroulés en pleine rue à Pointe-à-Pitre, où plusieurs coups de feu avaient été tirés. La victime principale avait été mortellement atteinte à l’abdomen, tandis que les deux autres hommes visés avaient échappé aux balles. 

Après les faits, l’accusé avait pris la fuite, entraînant le lancement d’un mandat de recherche contre lui vingt jours plus tard. Ce n’est qu’après sept mois de cavale qu’il avait finalement été arrêté et placé sous mandat de dépôt.

Un passé judiciaire chargé

Le parcours judiciaire d’Hemwick Ramfalloua laisse apparaître un casier judiciaire lourd, avec sept mentions à son actif, dont six condamnations. Trois de ces affaires concernaient déjà des infractions en lien avec les armes. Malgré plusieurs tentatives pour obtenir sa libération avant son procès, ses deux demandes de remise en liberté ont été rejetées, d’abord en juin 2023, puis en janvier 2024.

Durant l’instruction, l’accusé a reconnu avoir tiré sur la victime, tout en évoquant un acte accidentel sans intention de tuer. Il a en revanche nié toute volonté de s’en prendre aux deux autres hommes présents sur les lieux.

Le procès, prévu pour durer trois jours, devra permettre à la cour d’assises de déterminer les circonstances exactes des tirs et d’évaluer la responsabilité de l’accusé. À l’issue des débats, il encourt une peine maximale de 30 ans de réclusion criminelle.


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