Mort derrière les barreaux : une nouvelle affaire jugée aux Assises
Dans le box de l'accusation, Kerven Lerissaint, 21 ans, originaire de Sint Maarten. Il lui est reproché d'avoir, le soir du 14 mai 2020, causé la mort de Kenel Antoine, dans une cellule de la maison d'arrêt de Basse-Terre qu'il partageait avec 7 autres co-détenus. Ces faits tragiques seront jugés par la Cour Criminelle Départementale composée exclusivement de magistrats professionnels.
L'affaire qui sera jugée à compter de ce lundi après-midi jusqu'à mardi devant la cour criminelle départementale ravivera quelques souvenirs. Elle va, en effet, évoquer la mort d'un détenu, tué par un autre détenu qui partageait sa cellule avec 7 autres co-détenus. Sauf que cette fois, les faits se sont déroulés à la maison d'arrêt de Basse-Terre.
Il y a environ un an, le soir du 14 mai 2020, Kenel Antoine perdait la vie, frappé d'un coup de pic artisanal au niveau du thorax. Ses cris de douleurs ont alerté les surveillants pénitentiaires qui sont intervenus pour l'extraire de la cellule et lui porter les premiers soins qui allaient s'avérer insuffisants puisque la victime est décédée, sur place. Une altercation à propos de voix trop fortes et un son de télé trop faible serait à l'origine de la rixe qui aurait opposée celui qui allait perdre la vie à plusieurs autres co-détenus.
C'est lors de ces échanges de coups au cours desquels plusieurs armes blanches allaient apparaître que l'une d'entre elles allait permettre de frapper mortellement Kenel Antoine. Kerven Lerissaint allait être désigné comme l'auteur de ce coup de pic donné semble-t-il pour se défendre de l'agression de la victime sans l'intention de tuer celle-ci.
Lors de la perquisition de la cellule, 3 cellulaires et 5 pics artisanaux allaient être découverts par les surveillants. Un arsenal dangereux qui soulève la problématique des risques encourus à l'intérieur des cellules mais également dans l’enceinte de la prison tant pour les détenus que pour le personnel.
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