Mobilisation du LCDM : le juge ordonne la libération de l’accès aux locaux de la CARL

Par 16/09/2025 - 17:51 • Mis à jour le 17/09/2025 - 06:01

Alors que la mobilisation du LCDM se poursuit, la justice a tranché. Ce mardi après-midi (16 septembre), le juge des référés a ordonné la libération immédiate de l’accès aux locaux de la CARL, sous peine d’amende.

    Mobilisation du LCDM : le juge ordonne la libération de l’accès aux locaux de la CARL
Le collectif de défense mobile (LCDM) a tenu une nouvelle conférence de presse devant le local de l’OTI du Gosier, ce mardi matin (16 septembre). @Alexandre Giraud

Le malaise semble de plus en plus profond au sein de l’office de tourisme intercommunal de la Riviera du Levant. 

Le collectif de défense mobile (LCDM) a tenu une nouvelle conférence de presse devant le local de l’OTI du Gosier, ce mardi matin (16 septembre).

Il dénonçait le licenciement de l’ancienne responsable administratif et réclamait le départ de la directrice générale de l’office qui, selon le collectif, n’aurait pas les compétences nécessaires à ce poste.

Plusieurs salariés étaient présents pour exprimer leur mal être au travail.

Plainte au pénal

Une plainte au pénal a été déposée dans ce dossier, comme l’explique Hubert Quiaba, l’un des porte-paroles du LCDM.

Ils appellent au secours. Aujourd'hui, on ne peut pas rester sourd à ce que ces jeunes-là disent. Aujourd'hui, ce n'est pas une affaire, comme je le disais, entre madame la directrice et madame Justine. Aujourd'hui, on demande véritablement que l'OTI soit administré, soit dirigé par quelqu'un qui a des compétences. Le préfet a été alerté. Le préfet dit attention, il faut effectivement que Mme Justine soit protégée par rapport à ce qu'elle a fait. Mais aujourd'hui, on a l'impression que les élus sont sourds. Les élus sont muets. Les élus n'arrivent pas à prendre leurs responsabilités. Nous avons déposé plainte au pénal. Et nous sommes en train de travailler avec un référé liberté pour annuler l’arrêté qui nomme Mme Azor en qualité de directrice de l’OTI.

Notez que nous avons joint le président de l’OTI de la CARL ce mardi matin, qui n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment sur ce dossier.

A LIRE AUSSI Le management de l'OTI jugé "injuste, toxique, intimidant et très manipulateur"

Décision du juge des référés

Si la mobilisation du LCDM se poursuit sur le terrain, une décision de justice rendue ce mardi après-midi (16 septembre) vient ordonner la libération immédiate de l’accès aux locaux de la CARL sous peine d’amende. Une décision du juge des référés. 

En premier lieu cette décision déboute les demandes d’Hubert Quiaba et Sandy Justine au motif de l’irrecevabilité de l’assignation.

Le tribunal ordonne à tous les occupants de rétablir le libre accès aux locaux de la communauté d’agglomération la Riviera du Levant, sous astreinte de 500 euros par jour et par personne.

La décision fait également interdiction d’entraver à nouveau les lieux pour une durée de 6 mois, faute de quoi il sera procédé à leur expulsion, ainsi qu’à l’enlèvement de tous les obstacles.

Elle condamne aussi solidairement Hubert Quiaba et Sandy Justine à payer 1 500 euros à la CARL sur le fondement de l’article 700 du code de procédure civile. 


√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.

En images



Tags